Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hôtel des Ducs Hotel particulier classé

Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel

  • Rue Beaumanoir
  • 56800 Ploërmel
Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel
Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel
Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel
Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel
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Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel
Hôtel des Ducs de Bretagne à Ploërmel
Crédit photo : Farz brujunet - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

L'hôtel (à l'exception des parties classées) (cad. AC 373) : inscription par arrêté du 9 juin 1925 - La façade sur rue, la toiture et les cheminées (cad. AC 373) : classement par arrêté du 31 octobre 1931

Origine et histoire de l'Hôtel des Ducs

L'ancien hôtel des Ducs de Bretagne, aussi appelé hôtel de l'Écu de France, est un hôtel particulier situé à l'angle des rues Beaumanoir et des Douves à Ploërmel (Morbihan). Un premier édifice occupait ce site vers 1150 et la maison a accueilli des ducs de Bretagne qui y ont signé des actes jusqu'au XIVe siècle. Parmi les événements notables figurent les assises du comte Geoffroy en 1187, la signature de l'édit de Jean Ier en 1240, la réunion des États de Bretagne en 1309 et un acte réformant la coutume en 1580. Les ducs délaissèrent ensuite la demeure pour le couvent des Carmes et la maison fut vendue à Jean Mouillard en 1498, avec une déclaration en 1507 ; l'hôtel actuel date du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, la maison devint une auberge connue sous le nom d'hôtel de l'Écu de France, appellation attestée en 1676. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1925, puis sa façade sur rue, sa toiture et ses cheminées ont été classées en 1931. Le bâtiment se compose de quatre pavillons ; le corps principal s'élève sur trois niveaux plus combles. Le rez-de-chaussée présente un soubassement en pierre et les étages sont traités en pans de bois. La porte d'entrée, en plein cintre, est surmontée d'un œil-de-bœuf et flanquée d'un pilastre à chapiteau composite, et le premier étage ouvre par deux grandes fenêtres rectangulaires ménagées dans le pan de bois. Les façades occidentales, adossées au rempart, conservent un caractère de fortification avec un saillant évoquant un bastion et des meurtrières à ouverture circulaire. À l'intérieur, les pièces, reliées par une galerie, sont pourvues de cheminées, dont l'une au rez-de-chaussée porte les armes du duc de Mercœur ; l'escalier à vis en bois se trouve à l'extérieur. L'édifice a subi des dommages lors d'un bombardement allié le 12 juin 1944 : toiture soufflée, bois de charpente brisés, montants du pan de bois sortis de leurs assemblages et cloison plâtrière démolie à l'étage.

Liens externes