Hôtel-Dieu d'Issoudun dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Hôtel-Dieu

Hôtel-Dieu d'Issoudun

  • Rue de l'Hospice Saint-Roch
  • 36100 Issoudun
Hôtel-Dieu dIssoudun
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Crédit photo : Joecoolandcharlie - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Bâtiments anciens y compris la chapelle et la salle des Malades ainsi que le sol de la cour (cad. X6 2p, 2, 1, 25p) : classement par arrêté du 9 septembre 1965

Origine et histoire de l'Hôtel-Dieu

L'ancien hôtel-Dieu d'Issoudun, fondé au XIIe siècle, forme l'ensemble architectural qui accueille le musée municipal de l'Hospice Saint-Roch. Classés monuments historiques en 1965, les bâtiments présentent un plan en U composé de trois parties : la chapelle en bordure de rivière, une aile donnant sur la rue et une aile entre cour et jardin, prolongée par un petit bâtiment à soubassement en arcade et étage ouvert accessible par un escalier en bois ; deux petits bâtiments annexes se situent côté jardin. La chapelle Saint-Roch, centre de l'ensemble, abrite deux arbres de Jessé sculptés en pierre calcaire, hautement monumentaux (5,70 m de haut pour 3 m d'envergure), taillés en ronde-bosse et haut-relief et à l'origine polychromes ; ces œuvres, probablement liées à la restauration conduite sous le recteur Pierre de la Chèze, illustrent respectivement l'ascendance royale et la filiation sacerdotale du Christ. La chapelle conserve aussi deux vitraux du début du XVIe siècle, des statuettes polychromes, des bâtons de procession et un décor gothique flamboyant d'origine composé de vitraux, corniches et consoles.
Le musée, composé de l'ancien hospice relié par une passerelle à un bâtiment moderne agrandi en 1995 et complété par des ailes ouvertes en 2002 et 2007, présente un parcours mêlant chronologie et approches thématiques ; une fiche explicative accompagne chaque salle. Les collections anciennes présentent des vestiges locaux depuis l'âge du Fer et la période gallo-romaine jusqu'au Moyen Âge : objets en or, bronze et fer provenant de sépultures celtiques, éléments sculptés, sarcophages et gisants, émaux peints de l'ancien hôtel-Dieu et pièces en ivoire mérovingien. Parmi les pièces remarquables figurent la borne milliaire de Maximin le Thrace, divers sarcophages et un gisants de la fin du XIIe siècle.
La partie médicale restitue la vocation première de l'hospice : on y voit instruments de chirurgie, d'obstétrique et de dentisterie ainsi que l'apothicairerie restée en place depuis sa fondation par Jean Perrot ; elle conserve 379 pots en faïence de Nevers et 31 boîtes décorées, illustrant la pratique pharmaceutique du XVIIe siècle, et une bibliothèque de traités médicaux dont des ouvrages de Pierandrea Mattioli. Le retable baroque dit « des Incurables », réalisé grâce à des dons et legs et attribué par les archives municipales à Louis Franquelin, témoigne du goût baroque local avec ses anges et son décor faux-marbre.
Le musée présente par ailleurs des collections d'art et d'ethnographie : dans le bâtiment moderne sont exposées des œuvres contemporaines et des donations de Fred Deux et Cécile Reims, des expositions d'artistes contemporains comme Gérard Garouste, Jan Voss ou Pierre Wemaëre, et les collections ethnographiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée issues de la congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur d’Issoudun. Une salle reconstitue le salon parisien de Leonor Fini, assemblé avec mobilier et objets signés de noms de l'École de Nancy, présenté dans une scénographie mêlant films, photographies et tableaux.
Le lieu, transformé à la fin du XVe siècle puis complété aux XVIIe et XVIIIe siècles, a continué de fonctionner comme hospice jusqu'à la construction d'un nouvel hôpital en 1875 ; le musée, créé par une commission municipale en 1864, s'est organisé autour de ces collections et espaces et a été installé dans l'ancien hospice à partir de 1966. En 2016, le musée a reçu 22 820 visiteurs.

Liens externes