Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines

Patrimoine classé Patrimoine religieux Hôtel-Dieu

Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie

  • 7 Place de l'Étape
  • 78200 Mantes-la-Jolie
Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie
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Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1ère moitié XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façade sur rue de l'ancienne chapelle (cad. B 131) : classement par arrêté du 29 avril 1948 ; Ensemble de la chapelle, sauf façade classée (cad. B 131) : inscription par arrêté du 28 avril 1964

Origine et histoire de l'Hôtel-Dieu

Désaffecté en 1834.
Selon la tradition locale, l'Hôtel-Dieu de Mantes se trouvait à l'origine à l'emplacement de l'église Saint-Maclou.
À la fin du XIe siècle, sous le règne de Philippe Ier, il a d'abord été transféré dans une grande salle au‑dessus de la porte du Fort, puis installé à son emplacement actuel.
En 1638, les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Pontoise furent autorisées à s'établir à Mantes pour accueillir les pauvres malades, les nourrir, les panser et les soigner.
La chronique de Chrestien attribue la reconstruction de l'église et de la maison aux religieuses en 1675, mais les comptes de l'Hôtel-Dieu permettent de préciser les travaux entrepris plus tôt.
De 1646 à 1649, Eustache de Lorme, maître maçon, effectua des réparations, puis une seconde phase importante débuta en 1651 sous la direction des maîtres Jean et André Carrée, avec la livraison de 200 pierres de taille, 9 000 tuiles et 300 noues.
Ces travaux semblent correspondre à la reconstruction des bâtiments hospitaliers, qui se poursuit jusqu'en 1661 avec le paiement du tailleur de pierre pour la porte d'entrée.
La chapelle fut ensuite reconstruite : en 1667, maître Pitrou reçut 2 000 livres et maître Gaspart 4 000 livres pour le portail ; des ardoises furent fournies la même année.
En 1668, maître Gaspart perçut encore 5 400 livres, l'église fut pavée et la porte exécutée par un menuisier.
Le vitrier fournit cinq vitraux en 1669 et six l'année suivante ; en 1670 le chœur fut aménagé et un peintre rémunéré pour les figures et les grilles.
En 1672, 3 000 ardoises furent fournies et le dôme du portail fut construit par le charpentier maître Maillard ; une photographie retouchée d'A. Pingot représente cette entrée avec son dôme.
Les années suivantes, les travaux furent de moindre envergure.
Les revenus de l'Hôtel-Dieu s'élevaient alors à 3 000 livres de rente par an ; vers 1700, selon le mémoire de l'État de la Généralité de Paris, les religieuses étaient 35 et la rente atteignait 4 000 livres.
Après la Révolution, l'Hôtel-Dieu continua de fonctionner ; en 1819‑1821 le comble de l'ancienne chapelle fut reconstruit sur un devis de Vivenel.
Selon Cassan, l'établissement disposait alors de 20 lits (15 pour les hommes et 5 pour les femmes) et était tenu par quatre sœurs hospitalières de l'ordre de Saint-Maurice de Chartres.
En 1847 fut décidée la fusion de l'Hôtel-Dieu, hospice des malades, et de l'hôpital général, hospice des vieillards et des enfants ; les bâtiments et terrains de l'Hôtel-Dieu furent découpés en dix lots pour être vendus et la rue du Docteur‑Stéphane‑Bonneau fut percée.
En 1854, la chapelle fut transformée en café Grimbert, à la fois théâtre, salle de bal et café‑concert, puis en 1912 elle accueillit le cinéma "Palace attractions" d'environ 500 places ; après la guerre il subit la concurrence du cinéma‑théâtre de la place de Lorraine et du cinéma Apollo.
Le bâtiment a été acquis par la ville en 1962.

Liens externes