Fondation initiale 1170 (≈ 1170)
Création de l'hôtel-Dieu par Louis-le-Jeune dans le faubourg Saint-Martin.
1208
Transfert intra-muros
Transfert intra-muros 1208 (≈ 1208)
Déplacement de l'hôtel-Dieu près du château royal, sur la rue de Paris.
XIVe siècle
Déclin progressif
Déclin progressif XIVe siècle (≈ 1450)
Affaiblissement dû à une mauvaise administration et à des épisodes de peste récurrents.
1806
Vente et dégradation
Vente et dégradation 1806 (≈ 1806)
Vente en trois lots et destruction partielle des bâtiments.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La porte du XIIIème siècle et les arcades intérieures de l'ancien hôtel-Dieu, sis rue du Châtel : inscription du 14 mai 1927 ; Les façades et toitures du logis (n°24), exceptée la véranda contemporaine, la totalité de la salle des malades (n°26), y compris sa cave et l'emprise des sols de la parcelle de jardin de l'ancien hôtel-Dieu, situé au n°24 et 26 rue du Châtel, figurant au cadastre section AE, parcelles nos 344 et 345, telles que délimitées sur le plan annexé à l'arrêté: inscription par arrêté du 24 juin 2020
Personnages clés
Louis-le-Jeune
Fondateur de l'hôtel-Dieu en 1170.
Origine et histoire de l'Hôtel-Dieu
L'hôtel-Dieu primitif de Senlis est fondé en 1170 par Louis-le-Jeune dans le faubourg Saint-Martin, au sud de la ville. Jugé trop exposé hors des remparts, il est transféré en 1208 près du château royal, sur la rue de Paris (actuelle rue du Châtel). Il reçoit de nombreuses libéralités — legs et dons d'argent, terres, biens immobiliers, denrées et dîmes — de la part des rois, évêques, grands seigneurs laïcs et de particuliers, ce qui lui permet d'accueillir et de soigner les nécessiteux. Une mauvaise administration et des épisodes de peste récurrents l'affaiblissent dès le XIVe siècle, mais il poursuit ses activités jusqu'à la Révolution. Vendu en trois lots en 1806, il manque d'entretien et subit d'importantes dégradations, avec la destruction du bas-côté sud, du clocher, de l'abside orientale et de la sacristie. Au XIXe siècle, la salle des malades sert d'entrepôt pour les propriétaires successifs.