Hôtel-Dieu

  • 43000 au Puy-en-Velay
Hôtel-Dieu
Hôtel-Dieu
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Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, 4e quart XVe siècle, XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Porche comprenant deux portes à droite, une porte au fond donnant sur les bâtiments de l'Hôtel-Dieu et la voûte en pierre placée au-dessus : classement par arrêté du 22 septembre 1914 ; Hôtel-Dieu, y compris la chapelle avec son décor de boiseries, la coupole au-dessus du vestibule ouvrant sur le porche Grasmanent, la salle Eyraud-Renier (premier étage au-dessus de la chapelle) et son décor peint, l'ancienne chapelle Saint-Esprit (utilisée comme magasins) et la sacristie, la grande salle des malades (premier étage du bâtiment des cuisines) , la pharmacie et ses boiseries, la salle du Conseil (premier étage au-dessus de la pharmacie) et ses boiseries et l'ancienne salle capitulaire (cad. AC 92, 40) : inscription par arrêté du 4 mars 1991

Origine et histoire

L'Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay est un ancien hôpital situé dans la ville du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, et constitue un monument majeur du quartier cathédral. Il est inscrit depuis 1998, avec la cathédrale Notre-Dame, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Le porche et l'édifice présentent des élévations et des aménagements datés des XIIe, XVe (4e quart), XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Bâti contre la cathédrale, l'Hôtel-Dieu fut le premier établissement de charité de la ville et commença à fonctionner vers 1140 pour accueillir les pèlerins et les plus démunis venus vénérer Notre-Dame. La médecine médiévale pratiquée dans l'hôpital reposait sur les plantes médicinales, utilisées sous forme de « simples » puis, plus tard, en préparations composées ; les remèdes étaient administrés en tisanes, décoctions, onguents, inhalations ou sirops, après que les plantes aient été bouillies, séchées ou broyées. Dès le XVIe siècle, des apothicaires étaient sollicités pour le suivi régulier des malades, et au XVIIIe siècle l'établissement disposait d'un office de médecins et d'une apothicairerie qui évolua rapidement en pharmacie ; la pharmacie hospitalière de l'Hôtel-Dieu figure parmi les plus anciennes et les plus importantes de France. Au XIXe siècle, l'hôpital fut doté d'une tisanerie équipée de séchoirs à plantes. L'Hôtel-Dieu et sa pharmacie ont assuré près de dix siècles d'activités hospitalières au Puy-en-Velay. L'ensemble a été réhabilité en 2010 par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. Le porche, qui comprend deux portes à droite, une porte au fond donnant sur les bâtiments de l'Hôtel-Dieu et une voûte en pierre au-dessus, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 22 septembre 1914. Par arrêté du 4 mars 1991 sont inscrits l'Hôtel-Dieu dans ses éléments intérieurs et décoratifs : la chapelle avec ses boiseries, la coupole au-dessus du vestibule ouvrant sur le porche Grasmanent, la salle Eyraud-Renier (premier étage au-dessus de la chapelle) et son décor peint, l'ancienne chapelle Saint-Esprit utilisée comme magasins et la sacristie, la grande salle des malades (premier étage du bâtiment des cuisines), la pharmacie et ses boiseries, la salle du Conseil (premier étage au-dessus de la pharmacie) et l'ancienne salle capitulaire. La porte de l'Hôtel-Dieu a été réalisée en 1686 par Pierre Vaneau. La bibliographie comporte notamment des études de Bruno Teyssier, Sylvianne Aime, Marie-Christine Merle-Comby, Martin de Framond et André Crémillieux.

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