Hôtel du prêteur royal Von Neubeck de Wissembourg dans le Bas-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel du prêteur royal Von Neubeck de Wissembourg

  • 1 Rue Traversière
  • 67160 Wissembourg
Hôtel du prêteur royal Von Neubeck de Wissembourg
Hôtel du prêteur royal Von Neubeck de Wissembourg
Hôtel du prêteur royal Von Neubeck de Wissembourg
Hôtel du prêteur royal Von Neubeck de Wissembourg
Crédit photo : © Ralph Hammann - Wikimedia Commons - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Hôtel : façades et toitures, à l'exclusion de la colonne sanitaire au milieu de la façade sur jardin ; à l'intérieur : portes à panneaux du vestibule au rez-de-chaussée, cage d'escalier avec son décor stuqué et escalier, y compris le revers à décor stuqué des volées ; au premier étage : ensemble des pièces (vestibule, antichambre, cabinet d'angle, salon Louis XV, chambre à coucher Louis XV, salon de musique, grande salle) ayant conservé leur décor du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle (lambris, trumeaux, cheminées, plafonds stuqués). Mur de clôture de la propriété sur la rue Traversière (y compris la porte cochère) , sur la rue de l'Etoile et sur la rue du Musée. Dépendances du XVIIIe siècle donnant sur la rue de l'Etoile : façades et toitures. Bâtiments annexes situés au fond du jardin et donnant sur la rue du Musée : façades et toitures (cad. A 372, 373, 373bis, 376p, 377) : inscription par arrêté du 16 juillet 1987

Origine et histoire de l'Hôtel du prêteur royal Von Neubeck

L'ancien hôtel du prêteur royal Von Neubeck, situé 1, rue Traversière à Wissembourg, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1987. Son parti architectural s'apparente au style Louis XIV tel qu'il se prolonge en Alsace jusqu'aux années 1720–1740. François Henri de Neubeck, réfugié à Wissembourg en 1724 à la suite d'un conflit avec l'évêque de Spire, fut anobli par Louis XV, obtint sa protection en 1725 et acquit la propriété en 1726. Il fit probablement construire l'hôtel en 1728 ; cette date est gravée sur la frise de l'entablement de la porte d'entrée, de part et d'autre de l'inscription récemment mise au jour DEUS. INCRE : MENTUM. DEDIT. L'édifice servit ensuite de résidence à ses fils et à son petit‑fils, qui furent successivement préteurs royaux jusqu'à la Révolution. En 1805 la propriété fut achetée par Charles Frédéric Henri Pfender, conservateur des hypothèques, qui l'agrandit ensuite par la réunion de la parcelle voisine, 28 rue de l'Étoile, revendue depuis et comprenant une maison au fond du jardin. Le décor intérieur du corps de logis correspond à deux campagnes : la plus importante remonte à la première moitié du XVIIIe siècle, complétée par quelques apports néo‑classiques après 1804, l'ensemble ayant été partiellement remanié au début du XIXe siècle. La dépendance côté ouest de la cour, datée du XVIIIe siècle, abritait à l'origine une écurie et une orangerie. Des remplois ou vestiges de la maison antérieure subsistent, notamment l'arc de la porte cochère d'allure Renaissance peut‑être daté de 1616 et deux corbeaux sculptés dont l'un porte la date de 1616. Dans le mur de clôture nord, rue du Musée, une porte piétonne est datée de 1726 et porte les initiales I.C.S.

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