Hôtel Dubois de Crancé à Châlons-en-Champagne dans la Marne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Dubois de Crancé à Châlons-en-Champagne

  • Rue d'Orfeuil
  • 51000 Châlons-en-Champagne
Hôtel Dubois de Crancé à Châlons-en-Champagne
Hôtel Dubois de Crancé à Châlons-en-Champagne
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Hôtel Dubois de Crancé à Châlons-en-Champagne
Hôtel Dubois de Crancé à Châlons-en-Champagne
Crédit photo : Garitan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Hôtel, sauf parties classées : inscription par arrêté du 2 août 1932 ; Façades sur rue et sur cour (y compris l'ancien portail de l'église Saint-Loup remonté dans la cour) et toitures : classement par arrêté du 11 septembre 1941

Origine et histoire de l'Hôtel Dubois de Crancé

L'hôtel Dubois de Crancé, hôtel particulier du XVIIe siècle à Châlons-en-Champagne, semble avoir été édifié au milieu du XVIIe siècle pour Pierre Gargam, trésorier de France. Au milieu du XVIIIe siècle, l'architecte Jean-Gabriel Legendre transforme la façade du premier étage en remplaçant les allèges par des garde-corps et fait poser de nouveaux vantaux à la porte cochère. Les lambris encore visibles au premier étage pourraient avoir été réalisés à sa demande. En 1767, Legendre vend l'hôtel à Germain Dublois de Crancé, gouverneur de Châlons, qui appose ses armes sur la façade et donne son nom à l'édifice. Denis Diderot y séjourna en août 1759 et décrivit l'intérieur dans une lettre à Grimm. La commune acquiert le bâtiment en 1821 aux héritiers du général Godinot et installe la bibliothèque municipale au premier étage. En 1886, l'architecte municipal Louis-Ernest Collin aménage les combles en salles, modifie la forme du comble, reprend les façades arrière et crée deux lucarnes latérales inspirées d'anciennes lucarnes. La façade de l'église Saint-Loup, construite vers 1662, est remontée dans la cour la même année. L'hôtel abrite la bibliothèque municipale jusqu'en 2001. L'intérieur conserve des éléments décoratifs du XVIIIe siècle, en partie préservés : escalier et rampe en fer forgé, cheminées, planchers et boiseries. Un dessus de porte, daté entre 1750 et 1770 et seul vestige de la maison de la rue du Cloître où séjourna Mme Récamier en 1811‑1812, fait également partie du décor conservé. L'édifice bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, avec une inscription en 1932 pour son grand salon et un classement en 1941. La cour et les façades présentent divers détails remarquables, tels que lucarnes, portail de Saint-Loup, plaque de cheminée ornée d'armes et un motif dit « homme vert ».

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