Vestiges médiévaux XIIIe ou XIVe siècles (≈ 1450)
Des vestiges médiévaux subsistent sur les façades est et sud.
Vers 1500
Rénovation Renaissance
Rénovation Renaissance Vers 1500 (≈ 1500)
La porte et les demi-croisées à baguettes croisées suggèrent une datation vers 1500.
Première moitié du XVIe siècle
Ajouts architecturaux
Ajouts architecturaux Première moitié du XVIe siècle (≈ 1625)
La modénature des cordons de la tour d'escalier et les pilastres à chapiteaux ionique et corinthien datent de cette période.
XVIIe siècle
Ajout d'une cheminée
Ajout d'une cheminée XVIIe siècle (≈ 1750)
Une petite pièce circulaire fut chauffée par une cheminée construite au XVIIe siècle.
XVIIIe siècle
Aménagements des fenêtres
Aménagements des fenêtres XVIIIe siècle (≈ 1850)
Les fenêtres actuelles de la façade témoignent d'aménagements importants réalisés au XVIIIe siècle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour de l'escalier ; bâtiment qui lui est contigü à l'Ouest (cad. BC 319, 317) : inscription par arrêté du 26 novembre 1990
Personnages clés
Étienne Fabri
Propriétaire légendaire de l'hôtel, aurait reçu Henri Court-Mantel.
Henri Court-Mantel
Fils d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine, aurait séjourné à l'hôtel Fabri selon une tradition locale.
Origine et histoire de l'Hôtel Fabri
L'ancien hôtel Fabri, situé à Martel (Lot, Occitanie), est un hôtel particulier inscrit au titre des monuments historiques le 26 novembre 1990. La tour de l'hôtel, dite aussi tour de Henri Court-Mantel, est l'une des sept tours de la ville. Une tradition locale rapporte qu'Étienne Fabri y aurait reçu Henri Court-Mantel, fils d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine, qui y serait mort en 1183 après le pillage de Rocamadour, mais aucun document ne confirme cette légende. Des vestiges médiévaux subsistent sur les façades est et sud, attribués aux XIIIe ou XIVe siècles. L'hôtel actuel est une riche demeure d'origine médiévale largement remaniée à la Renaissance ; certains éléments, comme la porte et les demi-croisées à baguettes croisées aux angles, suggèrent une datation vers 1500, tandis que la modénature des cordons de la tour d'escalier, les frontons, les pilastres à chapiteaux ionique et corinthien et les bouches à feu l'orienteraient plutôt vers la première moitié du XVIe siècle. L'édifice paraît toutefois conserver des portions plus anciennes, peut-être de la première moitié du XIIIe siècle. La tour, à demi hors-œuvre, s'élève sur cinq étages et abrite un escalier à vis ; sa verticalité est accentuée par de fins pilastres à chapiteaux ioniques et corinthiens encadrant les fenêtres, chacune surmontée d'un fronton triangulaire. À chaque palier, deux portes ouvrent sur des pièces distinctes. Une salle du premier étage a conservé sa disposition d'origine avec sol en galets, cheminée monumentale, four à pain et évier. Dans la partie supérieure, un second escalier en vis, plus étroit et accolé, permet d'accéder à une petite pièce circulaire qui fut chauffée par une cheminée construite au XVIIe siècle. Le rez-de-chaussée est réservé à des boutiques ou à des ateliers. Les fenêtres actuelles de la façade témoignent d'aménagements importants réalisés au XVIIIe siècle.