Hôtel Grangier de Cordès à Riom dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Grangier de Cordès à Riom

  • 20 Rue de l'Hôtel-de-Ville
  • 63200 Riom
Hôtel Grangier de Cordès à Riom
Hôtel Grangier de Cordès à Riom
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures de l'aile sur rue, y compris le belvédère ; décor intérieur de l'appartement du premier étage, y compris le salon aux gypseries représentant les quatre saisons ; escalier menant à l'observatoire ; vestibule avec ses dessus-de-portes peints (cad. BZ 98) : inscription par arrêté du 15 janvier 1990 - Ancien cabinet d'astronomie situé au troisième étage (cad. BZ 98) : classement par arrêté du 15 février 1996

Origine et histoire de l'Hôtel Grangier de Cordès

L'hôtel Grangier de Cordès est un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé 20 rue de l'Hôtel-de-ville à Riom (Puy-de-Dôme). Il se distingue par des décors intérieurs de grande qualité et une conception originale, notamment un cabinet d'astronomie à lambris et plafond peint, un escalier menant au belvédère peint en trompe-l'œil et un salon orné de gypseries représentant les Quatre Saisons de Bouchardon. La façade sur la rue a été reconstruite entre 1750 et 1755 par Pierre Grangier, avocat à Riom devenu conseiller-secrétaire du roi au bureau des finances de Riom. Pierre Grangier a obtenu des lettres de vétérances le 22 octobre 1740, a fait enregistrer ses titres de noblesse le 22 janvier 1772 et s'était marié le 4 décembre 1721 avec Jeanne Rigaud de La Chabanne. Le 19 février 1755, il a acquis par licitation la baronnie de Cordès, la seigneurie de Vedières et la terre d'Orcival. Son fils François Grangier (1722-1783) épousa en 1751 Marie Anne Duboys de Lamothe; de cette branche sont nés notamment Pierre Grangier de Cordès (1752-1818) et François Grangier de Lamothe (1757-1822). La famille transmit ensuite le domaine et, après diverses alliances et successions, l'hôtel fut vendu en 1876 à Firmin Salvy, avocat à Riom et ancien député du Cantal. De l'édifice du XVIe siècle ont été conservées, en plus de l'escalier à vis, trois baies du rez-de-chaussée de la façade sur rue. Les façades et les toitures du bâtiment sur rue, y compris le belvédère, ainsi que le décor intérieur de l'appartement du premier étage (notamment le salon aux gypseries), l'escalier menant à l'observatoire et le vestibule avec leurs dessus de portes peints ont été inscrits au titre des monuments historiques le 15 janvier 1990. Le cabinet d'astronomie a été classé au titre des monuments historiques le 15 février 1996. Les baies du premier étage comprennent neuf assises d'un pied chacune, un peu plus hautes que celles du deuxième étage qui en comptent huit; leurs clefs d'arc sont sculptées, le motif central diffère des six autres et les ferronneries du premier étage présentent un dessin plus travaillé. Une terrasse servant de belvédère couronne l'hôtel; François Grangier de Cordès l'a aménagée en annexe d'un petit salon au décor évoquant la géographie et l'astronomie.

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