Hôtel L'Estang-Parade à Arles dans les Bouches-du-Rhône

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel L'Estang-Parade à Arles

  • 15 Rue du Pont
  • 13200 Arles
Hôtel LEstang-Parade à Arles
Hôtel LEstang-Parade à Arles
Hôtel LEstang-Parade à Arles
Hôtel LEstang-Parade à Arles
Crédit photo : Finoskov - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1733
Acquisition du terrain
1740
Construction de l'hôtel
6 juillet 1988
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Hôtel de Lestang-Parade (cad. AD 26) : inscription par arrêté du 6 juillet 1988

Personnages clés

Antoine-Joseph de Lestang-Parade Premier consul d’Aix, acquéreur et commanditaire de la construction de l'hôtel.
Suzanne des Loges Veuve d’Étienne Montagnier de Paussan, ancienne propriétaire du terrain.

Origine et histoire de l'Hôtel L'Estang-Parade

Hôtel de Lestang-Parade, Arles (Bouches-du-Rhône).

Cet hôtel particulier a été construit vers 1740 pour la famille de Lestang-Parade. Antoine-Joseph de Lestang-Parade, premier consul d’Aix, avait acquis en 1733 l’hôtel de Suzanne des Loges, veuve d’Étienne Montagnier de Paussan, puis le fit rebâtir dans les années 1740 et lui donna son nom. Au XVIIIe siècle, l’édifice se trouvait en bordure du percement de la rue Gambetta, prolongée depuis le pont de Trinquetaille; abrité par la rampe du pont et doté d’enseignes commerciales au rez-de-chaussée, il a perdu une partie de sa superbe. L’hôtel est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 6 juillet 1988.

Sa façade, organisée en trois niveaux, traduit la volonté du maître d’ouvrage d’affirmer le prestige familial. Le porche monumental est surmonté d’un premier balcon en encorbellement, tandis qu’un second balcon en fer forgé orne le niveau supérieur. Des chaînages à refends renforcent la verticalité ; au centre et aux extrémités, ils se terminent par des pilastres à chapiteaux corinthiens. Un imposant fronton couronne l’ensemble et la corniche à modillons du toit est régulièrement interrompue par des mascarons utilisés comme gouttières.

Les principales sources sont le site de la ville d’Arles, l’ouvrage d’Odile Caylux Les hôtels particuliers d’Arles et les documents disponibles sur Wikimedia Commons.

Liens externes