Hôtel Mazel à Pézenas dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Mazel à Pézenas

  • 5 Place Ledru-Rollin
  • 34120 Pézenas
Crédit photo : Meria Geoian - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1652
Acquisition initiale
1748
Changement de propriétaire
1770
Reconstruction de l'hôtel
2e moitié XVIIIe siècle
Éléments de second œuvre
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'ancien hôtel en totalité, y compris le sol de toute la parcelle correspondante (cad. BN 54, lieudit Porte de Faugères) : inscription par arrêté du 9 novembre 2006

Personnages clés

Jean de Morcairol Acquéreur initial des parcelles en 1652.
François Mazel Propriétaire ayant initié le projet de reconstruction en 1748.
François II Mazel Conseiller du roi ayant commandé la reconstruction de l'hôtel en 1770.
François Cazal Maître-maçon responsable de la reconstruction de l'hôtel en 1770.

Origine et histoire de l'Hôtel Mazel

Demeure urbaine du XVIIIe siècle, elle conserve l'essentiel de ses éléments de second œuvre ainsi qu'un ensemble de gypseries, ferronneries et menuiseries anciennes. En 1652, Jean de Morcairol, sieur de Loubatières et de la Viguière, acquiert un patu, deux "petits couverts" et une maison situés près de la nouvelle porte de Faugères, appartenant aux héritiers de Charles de Roquemont, conseiller du roi. En 1658, l'ensemble est acheté par Louis de Latude de Fontès, sieur de Saint-Martin. En 1748, son fils François cède la propriété à François I Mazel, bourgeois qui possède par ailleurs trois autres maisons voisines et un "creux à fumier". L'intention de remembrement parcellaire en vue d'une reconstruction apparaît alors clairement. La reconstruction intervient en 1770. À cette date, François II Mazel, conseiller du roi et lieutenant criminel principal en la châtellenie pour les cas royaux, confie au maître-maçon François Cazal la reconstruction intégrale de la demeure. Les documents retrouvés mentionnent toutefois seulement des "réparations à ladite maison" et la réfection complète de la façade.

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