Hôtel Montescot à Chartres dans l'Eure-et-Loir

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Montescot à Chartres

  • Rue au Lin
  • 28000 Chartres
Hôtel Montescot à Chartres
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Crédit photo : Coyau - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. AL 22) : classement par arrêté du 31 mai 1939

Origine et histoire de l'Hôtel Montescot

L'hôtel Montescot est un hôtel particulier du début du XVIIe siècle situé à Chartres, donnant sur la rue de la Mairie et la rue au Lin. Construit par Claude de Montescot dans les années 1610, il devint couvent des Ursulines en 1625, puis orphelinat en 1762 avant d'être transformé en hôtel de ville. Les façades et les toitures sont classées au titre des monuments historiques depuis le 31 mai 1939. Incendié en 1944, l'édifice a été restauré en 1951. L'ensemble est organisé autour d'une cour carrée fermée, bordée de trois corps de bâtiments — le corps de logis et deux ailes en retour —, chacun comportant un rez-de-chaussée, un étage et un haut-comble. Côté rue, la cour est close par un mur percé d'un portail monumental. La construction combine moellons enduits et pierre de taille pour les parties courantes, tandis que les éléments décoratifs — pilastres, bandeaux, arcs et encadrements de fenêtres — sont en brique. Le haut-comble en ardoise, orné d'épis de faîtage et de lucarnes, surmonte le deuxième étage. Dans l'axe de chaque face de la cour s'ouvrent des portes richement décorées ; celles-ci sont encadrées en pierre et couronnées d'un fronton à ailerons inscrit dans un arc plein-cintre en briques, surmonté de deux génies ailés encadrant un buste représentant Henri IV. Derrière la porte du bâtiment central s'élève un escalier à double rampe voûté en berceau de briques et de pierres. Le portail sur rue présente une arcade de style dorique avec colonnes engagées à bases attiques et cannelures, et une porte cochère en plein cintre dont les voussoirs alternent brique et pierre de taille, équipée de chasse-roue. Il est couronné d'un fronton cintré à ressauts latéraux et volutes supérieures rentrantes ; entre les volutes figurent des armoiries, et le même dispositif se retrouve au revers du mur de clôture. La porte à deux battants date du XVIIIe siècle. L'ensemble constitue un bel exemple d'architecture provinciale du XVIIe siècle.

Liens externes