Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme à Paris 3éme dans Paris 3ème

Patrimoine classé Hotel particulier classé

Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme

  • 26 Rue des Francs-Bourgeois
  • 75003 Paris 3e Arrondissement
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Hôtel Mortier de Sandreville - Paris 3éme
Crédit photo : Mbzt - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1585
Construction initiale
1630
Construction hôtel actuel
1767
Rénovation majeure
1826
Démolition partielle
1981
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'hôtel (cad. 03-03 AO 18) : classement par arrêté du 15 décembre 1981

Personnages clés

Claude de Mortier Notaire et secrétaire du roi, constructeur initial de l'hôtel.
Marie Mortier Héritière de la propriété, a fait construire l'hôtel actuel.
Pierre Le Berche Conseiller du roi, époux de Marie Mortier.
Alphonse Le Berche de Sandreville Propriétaire ayant donné son nom à l'hôtel.
Guillaume Cornuel Trésorier général, acquéreur de l'hôtel en 1638.
Anne Bigot Épouse de Guillaume Cornuel, connue pour son salon.

Origine et histoire de l'Hôtel Particulier

L'hôtel Mortier de Sandreville, également appelé hôtel Mortier, hôtel de Sandreville ou hôtel Le Meyrat, est un hôtel particulier situé rue des Francs-Bourgeois à Paris. Il a été construit en 1585 et remanié en 1767. Le bâtiment occupe un terrain plus vaste autrefois connu sous le nom d'Hôtel Barbette, qui avait appartenu à la famille d'Étienne Barbette, prévôt des marchands de Paris. Ce terrain, acquis auprès des héritières de Diane de Poitiers, a été loti en 1585 par Claude de Mortier, sieur de Soisy, notaire et secrétaire du roi. Vers 1586, Claude de Mortier fit édifier une demeure plus vaste que l'hôtel Carnavalet voisin. Par succession, la propriété fut morcelée en deux. Marie Mortier et son époux Pierre Le Berche, conseiller du roi et grand maître des Eaux et Forêts, héritèrent de la portion occidentale au n°26 et firent construire en 1630 un hôtel qui subsiste aujourd'hui. Une partie ouest de l'ancien ensemble fut cependant démolie en 1826. Leur fils, Alphonse Le Berche de Sandreville, donna son nom à l'hôtel, mais ruiné en 1638 il céda la demeure à Guillaume Cornuel, trésorier général de l'extraordinaire des guerres, et à son épouse Anne Bigot, dont le salon fut renommé. La résidence passa ensuite entre plusieurs propriétaires, dont les Poncet et la famille Vallier-Le Mairat. Cette dernière fit refaire la façade sur la rue et surélever l'hôtel d'un étage en 1767, avant que la propriété ne soit confisquée et vendue pendant la Révolution. Au XIXe siècle, cinq propriétaires se succédèrent, parmi lesquels une congrégation qui installa provisoirement, de 1843 à 1870, l'école des Francs-Bourgeois, aujourd'hui transférée rue Saint-Antoine dans l'hôtel de Mayenne. L'hôtel a été classé monument historique en 1981 (arrêté du 15 décembre) et restauré en 1983-1984. En 2016, il appartenait à un propriétaire privé et n'était pas ouvert à la visite, la cour restant parfois accessible en semaine. L'accès principal se fait par une porte sur la rue des Francs-Bourgeois.

Liens externes