Hôtel Pierre Comère à Toulouse en Haute-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Pierre Comère à Toulouse

  • 3 Rue Saint-Rome
  • 31000 Toulouse
Hôtel Pierre Comère à Toulouse 
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Crédit photo : Didier Descouens - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1er quart XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façade, toiture et porte sur la rue Saint-Rome ; façades sur cour de l'arrière-corps et porte sur la rue Tripières : inscription par arrêté du 11 avril 1950

Origine et histoire de l'Hôtel Pierre Comère

L'hôtel Pierre Comère est un hôtel particulier situé entre le n°3 de la rue Saint‑Rome et le n°9 de la rue Tripière, dans le centre historique de Toulouse. Il appartenait successivement à Dominique de Laran, capitoul, puis à Jean Clezel et à son fils, également capitouls. L'édifice fut acheté et remanié par Pierre Comère en 1616 ; il fit construire entre 1616 et 1617 la façade étroite sur la rue Saint‑Rome pour ouvrir une boutique et aménager deux petites maisons sur la parcelle de la rue Tripière. L'ensemble fut agrandi par l'architecte Claude Pacot en 1626. Pierre Comère devint capitoul en 1623‑1624 et, dans son testament du 15 novembre 1628, il légua ses biens à ses quatre fils, qui se partagèrent l'héritage. Les boutiques furent rapidement vendues et, dès la moitié du XVIIe siècle, appartenaient au marchand Dujarric, tandis que l'hôtel de la rue Tripière resta dans la famille jusqu'en 1748. Le cadastre de 1680 fait apparaître trois propriétaires, les boutiques étant divisées en deux lots indépendants; au fil du temps les propriétaires les réunirent ou les séparèrent de nouveau. Protégé partiellement au titre des monuments historiques en 1950, l'hôtel a vu inscrites à l'inventaire supplémentaire la façade, la toiture et la porte du n°3 de la rue Saint‑Rome ainsi que le portail sur rue et les façades sur cour du n°9 de la rue Tripière. Les fenêtres donnant sur la rue Saint‑Rome ont reçu au XIXe siècle des lambrequins en bois. En 1975 un second portail fut percé pour permettre la circulation de véhicules plus larges.

La façade en brique est percée de fenêtres à meneaux et ornée d'encadrements en briques et pierres taillées en pointe de diamant. La porte sur la rue Tripière constitue un bel exemple d'architecture de brique; pilastres et frontons présentent des motifs décoratifs en fort relief. Un passage couvert donne accès à une cour carrée entourée d'arcades ; sur deux côtés, elle est surmontée de trois étages percés de fenêtres à meneaux. L'arrière de la parcelle adopte un plan en U ouvrant sur cette grande cour, dont le rez‑de‑chaussée est doté de galeries latérales à arcades. Sur la rue Saint‑Rome, les anciens bâtiments ont été unifiés derrière une façade unique couvrant les n°3, 3bis et 5. L'ensemble conserve des éléments représentatifs d'un style de transition, combinant des motifs de la Renaissance tardive et des traits plus baroques.

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