Hôtel Pretti à Menton

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Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1500

1600

1700

1800

1900

2000

1533

Construction initiale

1649

Réaménagement baroque

1887

Tremblement de terre

Fin du XIXe siècle

Décors pompéiens

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures ; vestibule et escalier avec leur décor ; appartement du premier étage avec son décor (cad. AX 29, 30) : inscription par arrêté du 16 novembre 1989

Personnages clés


Barthélemy Pretti	Participant à la bataille de Lépante, rapporta une lance turque.
Antoine Ier Grimaldi	Prince de Monaco qui anoblit Antoine Pretti et lui donna le fief de Saint-Ambroise.
Antoine Pretti	Anobli par le prince de Monaco Antoine Ier Grimaldi.
Horace Pretti de Saint-Ambroise	Gouverneur de Menton confronté à un mouvement libéral en 1821.

Origine et histoire de l'Hôtel Pretti

L'hôtel Pretti, aussi appelé hôtel Pretti de Saint-Ambroise ou hôtel Galleani de Saint-Ambroise, est un hôtel particulier situé au 45 rue Longue et 29-31 quai Bonaparte, face à la rampe Saint-Michel à Menton. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 16 novembre 1989. La famille Pretti fit édifier un bâtiment sur la rue Longue en 1533. L'édifice actuel a été réaménagé au milieu du XVIIe siècle, comme l'indique une inscription extraite du Magnificat, datée de 1649, gravée sur la façade: MISERICORDIA EIUS A PROGENIE IN PROGENIES TIMENTIBUS EUM suivie de ANNO DOMINI MDCIL. Le bâtiment, de type baroque génois, comprend trois étages. Autrefois, le vestibule abritait une lance turque rapportée par Barthélemy Pretti de la bataille de Lépante; deux galères armées par les Grimaldi, la Patrona et la Capitana, avaient participé à cette bataille. Le prince de Monaco Antoine Ier Grimaldi anoblit Antoine Pretti et lui donna le fief de Saint-Ambroise, dans le quartier de Carnolès. Horace Pretti de Saint-Ambroise (1751-1839), gouverneur de Menton depuis 1815, fut confronté en 1821 à un mouvement libéral inspiré des Carbonari qui provoqua une insurrection réclamant une constitution inspirée de celle des Cortès d'Espagne et le rattachement de Menton à l'Italie. Le tremblement de terre de 1887 fit disparaître le décor baroque; à la fin du XIXe siècle, la plupart des décors actuels, de style « à la pompéienne », furent réalisés par des artistes mentonnais.