Hôtel Querret à Besançon dans le Doubs

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hotel particulier classé

Hôtel Querret à Besançon

  • 7 Rue du Général-Lecourbe
  • 25000 Besançon
Hôtel Querret à Besançon
Hôtel Querret à Besançon
Crédit photo : Malebre - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1732
Construction du mur
1778
Achat de la propriété
1781-1784
Construction de l'hôtel
1783
Alignement pour le portail
1785
Fin du chantier
27 mai 2004
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le corps de logis en totalité ; les façades et toitures des communs ; le sol de la cour ; les deux puits ; le jardin (cad. AP 31) : inscription par arrêté du 27 mai 2004

Personnages clés

Jean Querret Ingénieur des Ponts-et-Chaussées, concepteur et constructeur de l'hôtel.
Comtesse Marie-Gabrielle de Grammont-Châtillon Propriétaire ayant fait construire un mur de clôture en pierre de taille en 1732.
J. J. Querret du Bois Neveu de Jean Querret, héritier de l'hôtel.

Origine et histoire de l'Hôtel Querret

L'hôtel Querret, situé 7 rue Lecourbe dans le secteur de La Boucle à Besançon, a été édifié par Jean Querret, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, qui acheta la propriété en 1778 à la veuve Duchon. La parcelle comprenait une maison du XVIIe siècle sur la rue de la Vieille Monnaie et un vaste jardin donnant sur la rue Lecourbe ; la comtesse Marie-Gabrielle de Grammont-Châtillon y avait fait construire en 1732 un mur de clôture en pierre de taille, conservé par Querret. Entre 1781 et 1784, Querret fit bâtir l'hôtel sur des plans qu'il a dessinés lui‑même, en conservant l'ancien front sur rue et en implantant un corps de logis entre cour et jardin. Les communs se développent dans la cour et par une travée supplémentaire au côté droit du corps de logis. Un grand escalier central et deux escaliers dans les ailes en retour desservaient chacun des deux appartements du rez-de-chaussée et de l'étage ; chaque appartement comporte un vestibule et une cuisine située à côté de la salle à manger. Le décor d'époque comprend des lambris de hauteur pour la salle à manger et le salon, des cheminées en marbre avec trumeau pour les chambres et des portes doubles. En 1783 Querret demanda un alignement à la ville pour reconstruire un portail d'entrée sur cour, plus monumental que celui de 1732 ; les dates portées sur plusieurs plaques de cheminée (1784) et sur le heurtoir du portail (1785, récemment volé) indiquent la fin du chantier. À la mort de Jean Querret en 1788, son neveu J. J. Querret du Bois hérita de l'hôtel, puis le revendit en 1798 en ne conservant que la maison de la rue de la Vieille Monnaie. L'édifice, avec l'essentiel de ses espaces libres, est parvenu jusqu'à nous sans transformations notoires. Le corps de logis, les façades et toitures des communs, le sol de la cour, les deux puits et le jardin sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 27 mai 2004. L'hôtel présente une cour antérieure et le logis principal est orné d'un fronton triangulaire.

Liens externes