Huit fontaines à Remiremont dans les Vosges

Huit fontaines

  • 88200 Remiremont
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Crédit photo : L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1828
Construction des fontaines
1829
Ajout de nouvelles fontaines
1990
Rénovations et ajouts
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Fontaine de la rue de la Xavée, à l'intersection de cette rue avec le boulevard Thiers et la rue des Brasseries ; fontaine des Dauphins, place de Lattre-de-Tassigny, près du débouché de la rue de la Xavée, y compris le pavage, les bornes et les chaînes ; fontaine du Cygne, place de la Libération, en bordure de la rue Charles-de-Gaulle ; fontaine des Capucins, au droit du numéro 93 de la rue Charles-de-Gaulle ; fontaine à deux bassins, sur le trottoir au droit du numéro 113 de la rue Charles-de-Gaulle, près de la place Maxonrupt, y compris la potence de couronnement ; fontaine de la rue Maucervelle, au débouché sur la rue Georges-Lang ; fontaine de la place de Mesdames, au centre de la place (cad. non cadastré, domaine public) ; fontaine du jardin des Olives, au centre du jardin enclos situé au sud-est du palais abbatial (cad. AB 224) : inscription par arrêté du 4 avril 1996

Personnages clés

Marie Stanislas Hector Bresson Maire ayant repensé le réseau d'adduction d'eau et doté Remiremont de nombreuses fontaines.
Marie-Thérèse Personnalité ayant inauguré la fontaine des Dauphins en 1828.
Christian Poncelet Maire sous les mandats duquel de nouvelles installations hydrauliques ont été ajoutées dans les années 1990.
Denis Foyatier Sculpteur de la statue de bronze de la fontaine du Jardin des Olives.
Jean Montémont Artiste ayant peint la fontaine de la rue Maucervelle en 1959.

Origine et histoire

Ensemble de mobilier urbain mis en place principalement entre 1828 et 1830 pour l'alimentation en eau et la sécurité, les fontaines de Remiremont constituent un élément marquant du paysage urbain. La ville compte dix-neuf fontaines publiques dont dix ont été distinguées par le ministère de la Culture : deux, du XVIIIe siècle, font l’objet d’un classement, et huit, du XIXe siècle, d’une inscription au titre des monuments historiques. Plusieurs autres points d’eau et jets d’eau ont été aménagés lors des importants aménagements menés dans les années 1990, et l’office du tourisme propose un « Circuit des fontaines » pour les découvrir. À la fin du XVIIIe siècle, la ville possédait déjà trente et une fontaines publiques, rectangulaires et en grès ou en bois. Pendant son premier mandat de maire, Marie Stanislas Hector Bresson repensa le réseau d’adduction d’eau et dota Remiremont de nombreuses fontaines, changement salué par les voyageurs qui notèrent la propreté entretenue par ces points d’eau. Sous les mandats de Christian Poncelet, la ville connut, dans les années 1990, des transformations accompagnées de nouvelles installations hydrauliques.

Deux fontaines du XVIIIe siècle, de style rocaille — les fontaines d’Amphitrite et de Neptune — sont érigées dans l’ancien « Grand Jardin » du chapitre, aujourd’hui attenant au musée Charles-Friry, et classées au titre des monuments historiques depuis le 20 décembre 1966. La plupart des fontaines datées du XIXe siècle datent de 1828 ou 1829 ; elles ont été inscrites au titre des monuments historiques le 4 avril 1996. Parmi elles, la fontaine des Dauphins, aussi appelée fontaine Marie-Thérèse, de la Dauphine ou de la Courtine, située place de Lattre-de-Tassigny, fut la première construite et inaugurée le 10 septembre 1828 par Marie-Thérèse ; elle présente un grand bassin circulaire en grès, trois dauphins crachant de l’eau et trois vasques, et une plaque indique l’intervention des fonderies Henri Stehelin à Bitschwiller. La fontaine de la place de Mesdames, établie en 1828 au centre de la place — anciennement place du Collège — a conservé sa seule vasque en fonte et vu son bassin refait en 1993 selon le plan d’origine. La fontaine du Jardin des Olives, érigée en 1828 au centre du jardin enclos au sud-est du palais abbatial, est aujourd’hui surmontée d’un putto en fonte rehaussé d’or soufflant dans une conque dorée ; il remplace une statue de bronze de Denis Foyatier (1898) qui fut déposée et fondue sous le régime de Vichy. La fontaine de la rue Maucervelle, dite des « trois cygnes », installée en 1828 au débouché sur la rue Georges-Lang, a été restaurée en 1999 et peinte par l’artiste Jean Montémont en 1959. La fontaine de la rue de la Xavée, nommée localement « fontaine des Travailleurs », implantée à l’intersection du boulevard Thiers et de la rue des Brasseries, date de 1828 en grès mais fut refaite en granit en 1893 ; sa colonne centrale fut endommagée lors des combats de la libération le 23 septembre 1944 et la fontaine fut déplacée et légèrement rehaussée lors de la transformation du carrefour en 1987. La fontaine dite à deux bassins, ou « fontaine de l’Empereur », date de 1829 et se trouve près du n°113 de la rue Charles-de-Gaulle : elle présente deux bassins en forme de coquille et une potence de couronnement. La fontaine des Capucins, au droit du n°93 de la même rue et alimentée par la source des Capucins, fut élevée en 1829 ; elle formait un ensemble en vis-à-vis dont la seconde fontaine fut supprimée en 1878 pour faciliter la circulation. Enfin, la fontaine du Cygne, déplacée en 1852 sur la place de la Libération pour remplacer un bassin vétuste et installée depuis 1845 devant le n°43 de la rue Charles-de-Gaulle, présente un bassin ovale taillé dans un seul bloc de granit bleuté et est surmontée d’un cygne en fonte.

Outre ces pièces historiques, quelques points d’eau plus anciens existent encore, mais la plupart des jets d’eau et œuvres contemporaines datent des années 1990 : la fontaine des Crapauds, sans bassin, sur la promenade Charles-David (milieu du XIXe siècle) ; la fontaine de la Chopinette, alimentée par une source antérieure aux aménagements de Bresson ; le lavoir du Faubourg d’Alsace (1936–1937) ; de petits jets intermittents animant le parvis de l’église ; le mouvement d’eau aménagé place de l’Abbaye lors du réaménagement de 1990 ; « Aquarius », fontaine de granit surmontée d’une boule installée dans le hall de l’hôtel de ville ; un mini-jet et un bassin rectangulaire dans l’éco-quartier ; la fontaine du Palais des Congrès ; des jets alignés face à une locomotive 030T Corpet-Louvet lors de la rénovation de la gare en 1992 ; et la fontaine de la place Kennedy, sculptée en hélice dans un bloc de granit par la graniterie Petitjean et inaugurée en 1998. Remiremont, surnommée « la coquette », valorise aujourd’hui ces fontaines comme des atouts touristiques.

Liens externes