Immeuble de la Compagnie générale d'Accident (CGA)

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Propriété privée

Période

XXe siècle

Patrimoine classé

Immeuble de la Compagnie Générale d'Accidents (C.G.A.), sis 12-18, rue Racine : les éléments suivants composant l'immeuble : la façade sur la rue Racine dans son intégralité, avec la toiture correspondante jusqu'au faîtage séparant les versants et les terrasses, l'ensemble des garde-corps en ferronnerie ; le rez-de-chaussée avec son décor, à savoir : le hall d'entrée, le vestibule transversal, l'espace sous verrière et la verrière elle-même, avec sa structure et ses éléments de remplissage, les garde-corps des mezzanines, ainsi que l'escalier des mezzanines ; les deux escaliers latéraux, les luminaires des ascenseurs, y compris les cages, les paliers et les portes en bois, à l'exception des couloirs de distribution des ailes latérales (cad. HP 125, cf plan annexé à l'arrêté) : inscription par arrêté du 10 juillet 2015

Origine et histoire

L'immeuble de la Compagnie générale d'Accident (CGA) se situe au 14-16 rue Racine, dans le centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique). Conçu par l'architecte nantais Henri Vié, il a été édifié entre 1932 et 1935 pour la CGA, fondée en 1905 à Nantes. Réalisé en béton par l'entrepreneur Jean Le Guillou, l'édifice adopte le style Art déco tout en imitant la pierre apparente. Sa façade évoque un hôtel particulier parisien, avec un porche encadré de deux ailes et une cour intérieure suggérant un plan en U à la manière du Palais de l'Élysée ; en réalité, les bâtiments donnant sur la rue Racine sont coiffés d'un toit-terrasse dont une partie est aménagée. À l'intérieur, le hall d'entrée, au sol de mosaïque signé Graziana, dessert deux cages d'escalier et s'ouvre sur une vaste salle de guichet sous une imposante voûte composée de pavés de verre cimentés. L'immeuble abrite des logements aux étages et, au rez-de-chaussée, le siège de la société d'économie mixte Nantes-métropole gestion équipements, chargée notamment de la gestion du stationnement, ainsi que divers équipements de loisirs de la ville et de Nantes Métropole. L'édifice présente une composition et une ordonnance originales et conserve le décor intérieur Art déco le plus représentatif de ce courant à Nantes. Classé en secteur sauvegardé, il a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » avant d'être inscrit aux Monuments historiques par l'arrêté du 10 juillet 2015.