Immeuble, dit Chalet de Bizillon à Saint-Etienne dans la Loire

Immeuble, dit Chalet de Bizillon

  • 42100 Saint-Étienne
Immeuble, dit Chalet de Bizillon
Immeuble, dit Chalet de Bizillon
Immeuble, dit Chalet de Bizillon
Immeuble, dit Chalet de Bizillon
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Immeuble, dit Chalet de Bizillon
Immeuble, dit Chalet de Bizillon
Immeuble, dit Chalet de Bizillon
Crédit photo : Nilstilar - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
Fin des années 1930
Construction du second immeuble
1933
Construction du premier immeuble
21 février 1989
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et terrasses ; espace intérieur avec cour, rampe d'accès hélicoïdale, façades et verrières (cad. LN 87) : inscription par arrêté du 21 février 1989

Personnages clés

Auguste Bossu Architecte concepteur de l'immeuble dit Chalet de Bizillon.

Origine et histoire

L’immeuble dit « Chalet de Bizillon » est un ensemble d’habitation conçu par l’architecte Auguste Bossu pour la Société des Immeubles par Étage. Deux immeubles identiques portent ce nom aux numéros 54 et 56 du boulevard Daguerre à Saint-Étienne, le premier construit en 1933 et le second à la fin des années 1930. Le nom rappelle un cabaret, le « chalet de Bizillon », qui occupait auparavant le terrain. Chaque immeuble comprend trente-six logements répartis sur six niveaux, organisés autour d’un volume central éclairé par une coupole en béton armé percée de briques de verre. Cet espace central, couvert par une verrière, est pensé comme lieu de rencontre et de promenade et ne comporte ni escalier ni ascenseur : l’accès aux étages se fait par une rampe hélicoïdale à faible pente qui joue le rôle d’une rue intérieure. Au rez-de-chaussée, un jardin minéral avec bassin et jet d’eau agrémente l’entrée. La façade affiche l’alternance de deux formes géométriques, cercle et hexagone, donnant au plan une organisation circulaire rythmée par six arêtes saillantes. Bossu présentait la montée par galerie inclinée comme une alternative plus humaine à l’escalier, permettant à chacun d’adapter son pas, comme sur un trottoir, et de circuler autour d’une cour intérieure plantée. Surnommées « maisons sans escalier », ces réalisations ont rencontré un certain succès à leur époque. Les façades et terrasses du premier immeuble, ainsi que son espace intérieur comprenant la cour, la rampe d’accès hélicoïdale, les façades et les verrières, ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du 21 février 1989 et l’immeuble a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ».

Liens externes