Immeuble dit Hôtel Bézard à Nîmes dans le Gard

Immeuble dit Hôtel Bézard

  • 30000 Nîmes
Immeuble dit Hôtel Bézard
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Immeuble dit Hôtel Bézard
Immeuble dit Hôtel Bézard
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Immeuble dit Hôtel Bézard
Immeuble dit Hôtel Bézard
Crédit photo : Finoskov - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades sur la place et sur la rue du Fort et versants de toitures correspondants (cad. A 344, 345) : inscription par arrêté du 5 mars 1964

Origine et histoire

Immeuble dit hôtel de Lagorce, situé 2 place de la Bouquerie et rue du Fort à Nîmes (Gard), est un hôtel particulier inscrit au titre des monuments historiques depuis 1964. En 1619 une maison neuve est édifiée sur cet emplacement, alors séparé de la ville par fossé et remparts. En 1660 la propriétaire acquiert une maison et un jardin ruinés pour agrandir la propriété. La construction de la citadelle sur un mamelon voisin en 1687 provoque la démolition des remparts sur le front nord ; la propriété est expropriée puis rendue aux propriétaires en 1691, à l'exception de terrains non bâtis dont une partie sert à créer le jardin du gouverneur. La construction de l'hôtel se situe entre 1691 et 1705, bazı éléments sont toutefois postérieurs. L'ouverture de la rue Ménard au début du XIXe siècle entraîne des modifications de l'aile ouest. Une attribution de la construction au XVIIIe siècle à Pierre Dardailhon est parfois avancée mais reste incertaine. L'architecte accorde un soin particulier à la façade donnant sur la place Bouquerie, liée au développement du nouveau cours à la fin du XVIIe siècle ; la porte d'entrée, renforcée par un avant-corps, est placée dans l'axe. Les fenêtres de la façade principale, à linteau cintré, portent des clés en console ornées alternativement d'une rocaille et d'une tête ; un balcon en fer forgé nîmois, remarquable, occupe la partie haute avec un long panneau central flanqué de pilastres et de petits panneaux aux extrémités décrochées. La façade latérale sur la rue du Fort, moins soignée, présente globalement les mêmes dispositions : fenêtres grillagées au rez-de-chaussée et grandes fenêtres au premier étage ; la porte d'entrée y est hors axe et encadrée de refends. Les pilastres supportent de hautes consoles décorées de canaux et de fruits ronds pendant ; la clé de certaines fenêtres est sculptée d'une tête imberbe. Des têtes sculptées ornent le haut de la façade et la ferronnerie constitue un élément notable de l'ornementation. Les principales sources mentionnées pour cet édifice sont les Guides bleus (1988), l'ouvrage de Théodore Picard (réimpression 1994 de l'édition de 1901) et la base Mérimée.

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