Immeuble dit Palais Mimard à Saint-Etienne dans la Loire

Immeuble dit Palais Mimard

  • 42000 Saint-Étienne
Immeuble dit Palais Mimard
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Immeuble dit Palais Mimard
Crédit photo : Dvillafruela - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1892
Commande de la demeure
1893-1894
Construction du palais
1905
Achat par Étienne Mimard
29 avril 1991
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Immeuble dit Palais Mimard (cad. ET 53) : inscription par arrêté du 29 avril 1991

Personnages clés

André-Thomas David Fabricant de rubans et commanditaire initial de la demeure.
Léon Lamaizière Architecte responsable de la construction et des modifications ultérieures.
Étienne Mimard Fondateur de la Manufacture Française d'Armes et acquéreur de l'immeuble en 1905.
Marcel Lamaizière Architecte DPLG ayant dessiné la décoration intérieure raffinée.

Origine et histoire

En octobre 1892, le fabricant de rubans André-Thomas, dit Adrien David, commande cette demeure à l'architecte Léon Lamaizière. Les premières esquisses datent de 1892, l'avant-projet de 1893 et la construction s'étend sur 1893-1894, le gros œuvre étant réalisé par des entrepreneurs stéphanois. Les cheminées sont fournies par l'entreprise lyonnaise Beauregard ; la ferronnerie extérieure est l'œuvre de Cabeauty et fils, tandis que la ferronnerie d'art est signée Schwartz et Meurer, de Paris. L'atelier sur cour est conçu pour François David, fils du commanditaire, qui poursuit des études de peinture à Paris. Lamaizière construit également, mitoyen sur la place au numéro 7, un immeuble de rapport destiné à la belle‑mère et à l'épouse d'André David, alors propriétaire de plusieurs terrains alentour. Sur le côté du bow-window figure la signature : "L. LAMAIZIERE, ARCHITECTE, 1893-1894". En 1905, Étienne Mimard, fondateur et directeur de la Manufacture Française d'Armes de Saint‑Étienne, achète l'hôtel particulier et confie à Léon Lamaizière une réorganisation intérieure ainsi que la création d'un jardin d'hiver dans l'ancien atelier de peinture. La décoration intérieure raffinée est principalement dessinée par Marcel Lamaizière, architecte DPLG. Étienne Mimard occupe les deux derniers étages ; le rez-de-chaussée abrite des logements pour le jardinier et le concierge, et le premier étage un appartement bourgeois. En 1947 l'immeuble appartient à la veuve d'Étienne Mimard, puis, en 1950, à la S.A. Manufacture (Manufrance). L'édifice est aujourd'hui divisé en logements et il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 29 avril 1991.

Liens externes