Immeuble à Besançon dans le Doubs

Immeuble

  • 25000 Besançon
Immeuble
Immeuble
Crédit photo : JGS25 - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat ; propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1755
Construction initiale
1888
Date inscrite sur la façade
1887-1890
Travaux de transformation
1910
Fermeture de la banque
1933
Rachat par un particulier
1971-1999
Acquisition par l'État
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de l'ensemble ; au numéro 9, corps de bâtiment sur rue : allée cochère, grand escalier, vestibule, salle à manger, salon, chambre à l'angle ouest de l'appartement du premier étage avec leurs décors ; au numéro 9bis, corps de bâtiment sur rue : tourelle d'escalier, vestibule, deux pièces sur rue au rez-de-chaussée avec leurs décors, deux pièces sur rue à l'étage avec leurs décors (cad. AO 38) : inscription par arrêté du 20 avril 1994

Personnages clés

Nicolas Nicole Architecte ayant érigé l'immeuble n°9 en 1755.
Gustave Vieille Architecte responsable des travaux de transformation pour la banque Brétillot.
Maurice Brétillot Banquier ayant acquis les immeubles et fait réaliser les travaux.
JR Potier dit Bien-Aimé Artiste ayant réalisé le décor en faux marbre du vestibule.

Origine et histoire

L'immeuble n°9 a été érigé en 1755 par l'architecte Nicolas Nicole. En 1881, la banque Brétillot acquiert les deux immeubles (9 et 9bis) et fait engager des travaux par l'architecte Gustave Vieille, réalisés entre 1887 et 1890. Ces travaux reprennent en partie la maison de Nicole et créent le n°9bis, érigé par Gustave Vieille pour le banquier Maurice Brétillot afin d'y installer sa banque et sa résidence. La maison sur rue (9) a été conservée et surélevée de deux étages lors de la construction du n°9bis, de sorte que l'édifice, non homogène, se compose de ces deux parties distinctes. Les deux fonds parcellaires sont alors regroupés en une seule parcelle, avec création d'un jardin d'agrément prolongé par une petite cour autour desquels s'organisent bureaux, logements, communs, écuries et remises. La date 1888 est inscrite sur la façade du bâtiment neuf ; le vestibule présente un décor en faux marbre signé et daté JR Potier dit Bien-Aimé, 1889. La banque Brétillot ferme en 1910 et, en 1933, l'édifice est racheté par un particulier aux descendants Brétillot. Entre 1971 et 1999, l'État acquiert progressivement des parties de l'immeuble pour le compte du ministère de la Culture, qui y installe successivement la conservation régionale des Monuments historiques (1971), le service régional de l'Inventaire (1972) puis la Direction régionale des Affaires culturelles (1977). En 1993, cette dernière s'agrandit par l'achat de l'hôtel de Magnoncourt voisin (7 rue Charles Nodier).

Liens externes