Origine et histoire
L'immeuble n°9 a été érigé en 1755 par l'architecte Nicolas Nicole. En 1881, la banque Brétillot acquiert les deux immeubles (9 et 9bis) et fait engager des travaux par l'architecte Gustave Vieille, réalisés entre 1887 et 1890. Ces travaux reprennent en partie la maison de Nicole et créent le n°9bis, érigé par Gustave Vieille pour le banquier Maurice Brétillot afin d'y installer sa banque et sa résidence. La maison sur rue (9) a été conservée et surélevée de deux étages lors de la construction du n°9bis, de sorte que l'édifice, non homogène, se compose de ces deux parties distinctes. Les deux fonds parcellaires sont alors regroupés en une seule parcelle, avec création d'un jardin d'agrément prolongé par une petite cour autour desquels s'organisent bureaux, logements, communs, écuries et remises. La date 1888 est inscrite sur la façade du bâtiment neuf ; le vestibule présente un décor en faux marbre signé et daté JR Potier dit Bien-Aimé, 1889. La banque Brétillot ferme en 1910 et, en 1933, l'édifice est racheté par un particulier aux descendants Brétillot. Entre 1971 et 1999, l'État acquiert progressivement des parties de l'immeuble pour le compte du ministère de la Culture, qui y installe successivement la conservation régionale des Monuments historiques (1971), le service régional de l'Inventaire (1972) puis la Direction régionale des Affaires culturelles (1977). En 1993, cette dernière s'agrandit par l'achat de l'hôtel de Magnoncourt voisin (7 rue Charles Nodier).