Immeuble

  • 68240 Kaysersberg Vignoble
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Crédit photo : Ralph Hammann - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Façades, y compris le passage d'entrée ; toitures ; escalier en vis (cad. 4 59) : classement par arrêté du 14 mai 1991

Origine et histoire

L'immeuble, une maison patricienne à trois corps de bâtiments, est représentatif de l'architecture civile urbaine en Alsace au début du XVIe siècle. Il abrite le musée historique municipal de Kaysersberg, situé dans le centre historique de la ville. Le musée occupe le premier étage, accessible par un escalier en vis. Des inscriptions gravées indiquent que l'édifice a été construit au premier quart du XVIe siècle. Les façades, le passage d'entrée, les toitures et l'escalier en vis sont classés au titre des monuments historiques depuis 1991. Des blasons datés de 1521 ornent l'immeuble.

Les collections sont principalement consacrées à l'art religieux du XIVe au XVIIIe siècle et aux arts et traditions populaires. Elles sont présentées dans plusieurs salles desservies par l'escalier en vis. Le musée réunit des pièces d'archéologie, des peintures et sculptures de la Renaissance, des objets de la vie quotidienne ainsi que des bocaux et verres d'apothicaire. Une série de reproductions de sceaux illustre l'importance ancienne de la cité, évoquant notamment son élévation au rang de ville impériale par Adolphe de Nassau en 1293, la confirmation de ses droits par Sigismond Ier en 1433 et l'autorisation d'agrandir les murailles par Charles Quint en 1530.

Le fonds d'art religieux comprend des statues en bois polychrome : une Vierge ouvrante, un Christ des Rameaux, un groupe d'apôtres issu d'un retable de la chapelle Saint-Wolfgang, ainsi que des représentations de saint Wolfgang, de saint Urbain et une Vierge à l'Enfant. Les datations vont de la Vierge ouvrante vers 1380 à la Vierge à l'Enfant datée du XVIIIe siècle ; le Christ des Rameaux est situé entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, saint Wolfgang au XVe et saint Urbain au XVIe siècle. Le sculpteur François Jacques Rothbletz y est représenté par plusieurs œuvres, dont un Christ au Tombeau (1723), deux anges à corne d'abondance (1746) et un calvaire provenant de l'ancien cimetière (1751).

Une salle est réservée à l'artisanat local, présentant coffres, plaques de cheminée, éléments de tonnellerie et fers à gaufres, ainsi qu'une cloche dite « des orages ». Parmi les pièces remarquables figurent la plaque de cheminée représentant saint Martin équestre (1513), la cloche « des orages » (1521) et un verrou de fût en forme de sirène (1706). Dans une vitrine sont exposés les sabots de l'ermite pénitent Léonard Willenecker (1688-1761), retiré en 1719 au Rehbach ; ces sabots bardés de fer, pesant 10,7 kg, accompagnent la croix de fer portée en signe de pénitence.

Liens externes