Immeuble à Nantes en Loire-Atlantique

Immeuble

  • 44000 Nantes
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Crédit photo : Jibi44 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Les façades et les toitures sur l'allée et sur la cour y compris les ferronneries et les menuiseries ainsi que la cage d'escalier et la rampe (cad. EL 32) : classement par arrêté du 5 décembre 1984

Origine et histoire

L'immeuble situé au n°9 du quai Turenne à Nantes a été bâti au XVIIIe siècle lors du lotissement de l'île Feydeau et a été inscrit au titre des monuments historiques le 5 décembre 1984. Lors du lotissement acté le 17 décembre 1733, les lots correspondant aux actuels n°9 et 9bis figuraient aux numéros 3 et 4 ; ils furent adjugés aux frères Bossinot du Motay et à Jean-Christosome Sauvaget pour des montants détaillés dans les ventes. En 1756, le marchand de bois Joseph Raimbaud acheta ces deux lots et fit édifier deux bâtiments qui encadrent une cour intérieure, ultérieurement appelée Cour ovale.

Les deux corps de bâti occupent toute la longueur de leurs parcelles et présentent sur le quai Turenne des façades identiques, seules différant la disposition des portes au rez-de-chaussée ; l'entrée commune donnant sur la cour intérieure est située au n°9, qui sert également d'adresse postale à l'ensemble. La séparation entre les deux immeubles est marquée par une jambe à bossage. Chaque façade comporte six travées, organisées verticalement par groupes de deux grâce à des bossages simulant des colonnes ; les linteaux des deux travées centrales se distinguent des autres. Six ouvertures centrales — celles des trois premiers niveaux — sont surmontées d'un mascaron, les autres d'une agrafe. Deux balcons filants en fer forgé réunissent les quatre travées centrales de chaque façade : au premier étage ils reposent sur des consoles, au deuxième les consoles se situent aux extrémités tandis que le centre est soutenu par une trompe.

La conception de la cour intérieure reprend un type hérité des parcelles médiévales étroites, articulé autour d'un escalier desservant des coursières ou galeries ; l'architecte Pierre Rousseau avait déjà appliqué ce principe au Temple du Goût. La mise en commun de l'espace entre deux lots a permis de rendre les deux escaliers de distribution l'élément le plus monumental de l'ensemble, conférant à la cour son caractère distinctif et son nom de « Cour ovale ».

Liens externes