Imprimerie royale de Musique - Paris 5ème à Paris 5ème dans Paris 5ème

Patrimoine classé Immeuble

Imprimerie royale de Musique - Paris 5ème

  • 7 Rue Valette
  • 75005 Paris 5e Arrondissement
Imprimerie royale de Musique - Paris 5ème
Imprimerie royale de Musique - Paris 5ème
Crédit photo : Celette - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1673
Construction de l'imprimerie
1711
Décès de Frédéric Léonard
1768
Vente de l'immeuble
1996
Restauration de l'immeuble
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures sur cour et sur rue ; deux escaliers en bois des deux corps de logis indépendants constituant l'immeuble (cad. 05 : 04 BL 57) : inscription par arrêté du 31 juillet 1987

Personnages clés

Frédéric Léonard Imprimeur du Roi qui fit édifier la maison en 1673.
Guillaume Desprez Imprimeur du Roi qui loua l'immeuble en 1711.
François Le Guay d’Hauteville Intendant de marine qui acheta l'immeuble en 1768.

Origine et histoire de l'Imprimerie royale

L’imprimerie royale de musique, dite Maison Léonard, est un édifice inscrit au titre des Monuments historiques, situé 7 rue Valette dans le 5e arrondissement de Paris. Frédéric Léonard, imprimeur du Roi, fit édifier la maison en 1673 sur l’emplacement d’une maison, d’un jeu de paume et d’une place, afin d’y installer son imprimerie et ses magasins. À sa mort en 1711, l’immeuble fut loué à Guillaume Desprez, imprimeur du Roi, puis vendu en 1768 à François Le Guay d’Hauteville, intendant de marine, et utilisé par la suite comme fabrique de papier satinée. Propriété des libraires Gibert de 1949 à 1995, l’immeuble connut une longue période d’abandon avant d’être restauré en 1996. La façade sur rue, d’inspiration classique diffusée par Jules Hardouin-Mansart, présente un soubassement englobant l’entresol à arcades surmontées de mascarons et de refends, puis deux étages encadrés par quatre pilastres à chapiteaux ioniques et coiffés d’un fronton triangulaire. L’architecte demeure inconnu ; il était vraisemblablement issu du milieu des architectes du Roi. L’imprimerie elle‑même se trouvait à l’arrière de l’immeuble d’habitation, au rez‑de‑chaussée d’un bâtiment ouvert sur cour.

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