Jardin des Plantes à Rouen en Seine-Maritime

Jardin des Plantes

  • 76100 Rouen
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Crédit photo : Arnaud Serander - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Serres axiales (cad. HX 163) : inscription par arrêté du 15 janvier 1975

Origine et histoire

Le Jardin des Plantes de Rouen est un jardin botanique ouvert au public, situé sur la rive gauche de la Seine et accessible depuis la place et l'avenue des Martyrs-de-la-Résistance, la rue Dufay et la rue de Trianon. Il descend du jardin botanique fondé par des médecins à Rouen en 1735. Pour le réimplanter, la ville a acquis en 1832 l'ancien parc de Trianon et y a installé le jardin en 1836. Le site combine une partie paysagère, avec des serres de production, un kiosque et des fabriques, et une partie régulière comprenant une grande serre, un bassin et une orangerie. Il remplit à la fois le rôle de jardin de quartier et celui d'un jardin botanique dédié à la préservation du patrimoine végétal, à l'expérimentation et à l'enseignement. Le jardin s'étend sur huit hectares et demi, dont huit ouverts au public, et abrite environ 5 600 espèces végétales. Sa collection de fuchsias, composée de 991 espèces et variétés, est labellisée « Collection nationale » mais est menacée par l'acarien aculops fuschiae. Une grande perspective relie la grande serre à la place des Martyrs-de-la-Résistance ; on y trouve une mosaïculture représentant un papillon ainsi qu'un Parrotia persica et un Ginkgo biloba plantés dans les années 1840. Au débouché de cet axe, les serres axiales, précédées d'un emmarchement et adossées à un mur de fond maçonné, comprennent un pavillon central aux façades verticales organisées en registres horizontaux et des serres latérales ; elles ont été édifiées entre 1839 et 1842 et restaurées en 1999. La partie centrale illustre l'architecture fonte-verre : une structure constituée d'un empilement de colonnes creuses destinées à l'évacuation des eaux pluviales, une ordonnance néoclassique soulignée par des chapiteaux ioniques et une frise ; les parties latérales sont en fer et verre et le mur de fond est traité en rocaille. La grande serre fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 15 janvier 1975. Dans la partie ouest se situent les serres tropicales (1936-1938) et les sept serres construites en 1883-1884, dont la serre palmarium ; les serres tropicales et les sept serres ont été entièrement reconstruites en 2020, et l'une d'entre elles propose des ateliers pour les enfants. Le pavillon, bâti à la fin du XVIIe siècle par Louis de Carel, accueille aujourd'hui des expositions temporaires. L'orangerie, édifiée en 1895-1896, est également utilisée pour des expositions temporaires. La roseraie, d'une superficie de 670 m2, a pour objectif d'étudier et de présenter au public les différentes sous-espèces de roses, notamment des créations de rosiéristes normands. Un pressoir du XVIIIe siècle, provenant de Tourville-sur-Pont-Audemer, a été reconstruit en 1996 et est dédié au Rouennais Charles-Victor Langlois. Les collections comprennent, entre autres, roses, dahlias, fuchsias (plus de 1 000 taxons), rhododendrons, iris et hémérocalles ainsi que des plantes médicinales et aromatiques. Les volières offrent l'observation de perruches, perroquets, cailles de Chine et faisans dorés. La statuaire du jardin rassemble un buste en pierre d'Eugène Noël réalisé par Alphonse Guilloux (1905), une pierre runique décorée par Gerhard Munthe offerte par la Norvège en 1911, la statue en bronze « Migrations » de Georges Schneider (1970), une stèle funéraire provenant de l'ancien cimetière de la rue de Trianon et des vases provenant de la fonderie Calla et de Sèvres. Le jardin propose des équipements de loisirs : manège et aires de jeux pour les enfants, un kiosque à musique de style Art déco et un bassin dédié au modélisme naval ; en haute saison, une petite restauration propose des snacks et des glaces à proximité des jeux et du grand kiosque. Le domaine, acquis après 1691 par Louis de Carel, a connu plusieurs propriétaires et usages — parmi lesquels John Law, Madame Planterose et François Thillard, des fêtes publiques, des ascensions en ballon — avant l'achat par la ville en 1832 et l'aménagement selon les plans de Désiré Lejeune. Le jardin a accueilli une école municipale d'horticulture créée en 1931, fermée en 1970, et a été agréé par l'association des Jardins botaniques de France et des pays francophones en 2004.

Liens externes