La Boisserie à Colombey-les-Deux-Églises à Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne

Patrimoine classé Maison des hommes et des femmes célèbres Musée

La Boisserie à Colombey-les-Deux-Églises

  • 1 Rue du Général-de-Gaulle
  • 52330 Colombey-les-Deux-Eglises
La Boisserie à Colombey-les-Deux-Églises
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La Boisserie à Colombey-les-Deux-Églises
Crédit photo : Arnaud 25 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1ère moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

La maison et son parc, y compris la clôture sur rue (cad. AH 73b et z) : inscription par arrêté du 6 septembre 2004

Origine et histoire de la Boisserie

La Maison dite la Boisserie, à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne), est l'ancienne résidence personnelle du général de Gaulle, propriété de la famille et musée ouvert au public depuis 1980. Construite vers 1810, elle devient la brasserie du village en 1843 et, longtemps appelée « la Brasserie », prend progressivement le nom de « la Boisserie ». Cette gentilhommière, recouverte de vigne vierge, comprend quatorze pièces, un rez-de-chaussée de trois pièces, un étage de six chambres et un pavillon adjacent sur un vaste terrain (2,5 ha selon les sources). Avant l'achat par les De Gaulle, la propriété a été louée un temps par l'écrivain américain Eugène Jolas et son épouse Maria McDonald. Le lieutenant-colonel Charles de Gaulle et son épouse Yvonne acquièrent la Boisserie en viager le 9 juin 1934 ; la propriétaire, Alice Bombal, la propose au prix de 45 000 francs contre une rente annuelle de 6 000 francs. Alice Bombal, née Descaves, est décédée en 1939 ; le couple De Gaulle souhaite que leur fille Anne, lourdement handicapée, bénéficie du grand air et y séjourne régulièrement jusqu'à sa mort en février 1948. Les biens du général sont confisqués en août 1940 et une vente publique est organisée sans acquéreur ; la maison est pillée et partiellement incendiée en 1944. Après la guerre, les principales améliorations incluent l'eau chaude et le chauffage central, et en 1946 de Gaulle fait édifier une tour hexagonale en moellons pour y installer son cabinet de travail, d'où il peut embrasser le paysage. De Gaulle considère la Boisserie comme sa véritable demeure ; il s'y retire souvent, y prend des décisions importantes et continue d'y passer de nombreux week-ends même lorsqu'il est président. Après sa démission en 1969, il revient vivre à la Boisserie avec son épouse et y meurt le 9 novembre 1970 ; Yvonne de Gaulle y réside jusqu'en 1978 avant de s'installer à Paris, où elle décède le 8 novembre 1979. La maison, son parc et la clôture donnant sur la rue sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 6 septembre 2004 et la résidence est labellisée Maisons des Illustres en 2011. Le jardin est orné de deux statues, dont l'une réalisée par Antoine Bourdelle en 1919 et offerte au général en 1944. Le parc boisé, décrit dans les sources comme couvrant deux hectares et parfois mentionné comme 2,5 hectares, est planté de rosiers et de pivoines ; une partie dite « le verger » est laissée en jachère fleurie et fauchée deux fois par an. Pour leurs petits-enfants, les De Gaulle ont aménagé des jeux et des équipements : une petite terrasse qui servit pour une piscine d'été offerte par John F. Kennedy, un mini-golf, un ancien terrain de tennis et un portique de balançoire. Les pièces du rez-de-chaussée — salle à manger, grand salon, bibliothèque et bureau — ont conservé l'aménagement tel qu'il était à la mort du général et forment le cœur du musée. Le vestibule présente de grandes dalles patinées et des objets rapportés de voyages, masques africains, défenses d'éléphant et sagaies, et l'escalier en bois dessert les appartements privés de l'étage, qui ne sont pas ouverts à la visite. La salle à manger, aux carreaux noirs et blancs et décorée d'une tapisserie d'Aubusson, abrite un mobilier normand, la maquette du paquebot France et divers cadeaux personnels tels que deux amphores romaines, un coq en acier de Thiérache, un tapis offert par Mohammed V et une plaque rappelant la rue Princesse de Lille. Le grand salon, également carrelé de noir et blanc et meublé de canapés et fauteuils autour d'une cheminée de briques roses, expose des portraits familiaux, un tableau du XVIIe siècle représentant le port d'Anvers et une vitrine contenant des objets de culte, dont une Pietà du XVe siècle offerte à la maîtresse de maison par Konrad Adenauer à l'occasion de sa venue en septembre 1958. La bibliothèque, où Charles de Gaulle meurt en 1970, conserve le mobilier, la table de bridge et des souvenirs tels qu'un coffre à cigares offert par Fidel Castro ; on y trouve notamment des ouvrages qui l'ont inspiré, comme Chateaubriand et Las Cases, ainsi que des photos dédicacées de chefs d'État et quatorze lampes de mineurs alignées. Le bureau, installé dans la tour d'angle hexagonale, abrite ses Mémoires de guerre reliés en cuir vert, des objets personnels, des souvenirs marqués du « V » de la victoire et de la croix de Lorraine, ainsi que des fils de fer barbelés provenant du camp d'internement de Compiègne‑Royallieu ; depuis sa fenêtre le regard porte sur la forêt de Clairvaux et la Côte des Bar. La Boisserie, devenue musée en raison des charges d'entretien de la propriété, présente ainsi l'ensemble préservé de la vie familiale et des souvenirs du général, ouverts à la visite.

Devenir actuel

Les charges financières de l'entretien de la propriété étant devenues trop lourdes, la Boisserie est devenue un musée ouvert au public.

Liens externes

Conditions de visite

  • Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site du memorial charles de gaulle ci-dessus.