Construction initiale 4e quart XVIIIe siècle (≈ 1887)
Édification de la redoute pour contrôler la frontière franco-espagnole.
1er quart XIXe siècle
Conflit militaire
Conflit militaire 1er quart XIXe siècle (≈ 1925)
Prise de la redoute par les Alliés lors des combats de 1813.
1992
Inscription historique
Inscription historique 1992 (≈ 1992)
La redoute est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Redoute de la chapelle d'Olhain (cad. F 38) : inscription par arrêté du 7 octobre 1992
Personnages clés
Maréchal Soult
Commandant français lors des combats de 1813.
Duc de Wellington
Commandant des forces anglo-hispano-portugaises lors des combats de 1813.
Origine et histoire de La redoute
La redoute de la chapelle d'Olhain se dresse au sommet d'une colline, à 397 m d'altitude, dominant la route qui relie Sare à Vera de Bidassoa. Elle présente un plan pentagonal irrégulier dont les deux plus grands côtés mesurent 25 m ; l'un d'eux englobe la chapelle et s'appuie sur deux murs latéraux opposés. Inscrite au titre des monuments historiques depuis 1992, elle fait partie du dispositif de redoutes qui contrôlaient la frontière franco‑espagnole sur les pentes de la Rhune. En 1813, sous les ordres du maréchal Soult, l'armée française organisa la défense des hauteurs et des approches de la Bidassoa face à l'armée anglo‑hispano‑portugaise conduite par le duc de Wellington. Lors des combats des 7 et 8 octobre 1813, les Alliés prirent pied sur la crête frontalière et s'emparèrent de plusieurs ouvrages, dont la redoute de la chapelle d'Olhain, avant de lancer des assauts contre d'autres positions comme l'ermitage de la Rhune. Cette prise s'inscrivit dans une série d'engagements qui amenèrent une stabilisation provisoire du front. La redoute illustre le rôle des petites fortifications isolées : abri et terrasse d'observation pour les fantassins, elles offraient des possibilités de tir et de contrôle des voies d'approche tout en restant vulnérables si elles étaient coupées du soutien extérieur. Son implantation et son état de conservation témoignent de l'enjeu stratégique des hauteurs de la Rhune dans la défense de la frontière.