La redoute de la chapelle d'Olhain à Sare dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine défensif Fortification Redoute

La redoute de la chapelle d'Olhain

  • La redoute de la chapelle d'Olhain
  • 64310 Sare
Crédit photo : Harrieta171 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XVIIIe siècle, 1er quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Redoute de la chapelle d'Olhain (cad. F 38) : inscription par arrêté du 7 octobre 1992

Origine et histoire de La redoute

La redoute de la chapelle d'Olhain se dresse au sommet d'une colline, à 397 m d'altitude, dominant la route qui relie Sare à Vera de Bidassoa. Elle présente un plan pentagonal irrégulier dont les deux plus grands côtés mesurent 25 m ; l'un d'eux englobe la chapelle et s'appuie sur deux murs latéraux opposés. Inscrite au titre des monuments historiques depuis 1992, elle fait partie du dispositif de redoutes qui contrôlaient la frontière franco‑espagnole sur les pentes de la Rhune. En 1813, sous les ordres du maréchal Soult, l'armée française organisa la défense des hauteurs et des approches de la Bidassoa face à l'armée anglo‑hispano‑portugaise conduite par le duc de Wellington. Lors des combats des 7 et 8 octobre 1813, les Alliés prirent pied sur la crête frontalière et s'emparèrent de plusieurs ouvrages, dont la redoute de la chapelle d'Olhain, avant de lancer des assauts contre d'autres positions comme l'ermitage de la Rhune. Cette prise s'inscrivit dans une série d'engagements qui amenèrent une stabilisation provisoire du front. La redoute illustre le rôle des petites fortifications isolées : abri et terrasse d'observation pour les fantassins, elles offraient des possibilités de tir et de contrôle des voies d'approche tout en restant vulnérables si elles étaient coupées du soutien extérieur. Son implantation et son état de conservation témoignent de l'enjeu stratégique des hauteurs de la Rhune dans la défense de la frontière.

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