Défense par La Tour d'Auvergne 1793-1795 (≈ 1794)
La redoute est défendue par Théophile de La Tour d'Auvergne pendant la campagne des Pyrénées-Occidentales.
1795
Destruction initiale
Destruction initiale 1795 (≈ 1795)
La redoute est détruite après la campagne des Pyrénées-Occidentales.
1813
Reconstruction et affrontements
Reconstruction et affrontements 1813 (≈ 1813)
La redoute est reconstruite et change plusieurs fois de mains lors des affrontements d'octobre et novembre 1813.
10 novembre 1813
Prise par Wellington
Prise par Wellington 10 novembre 1813 (≈ 1813)
La redoute est finalement prise par les troupes de Wellington.
1993
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1993 (≈ 1993)
La redoute est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Redoute (cad. C 85, 86) : inscription par arrêté du 15 septembre 1993
Personnages clés
Théophile de La Tour d'Auvergne
Militaire ayant défendu la redoute pendant la campagne des Pyrénées-Occidentales.
Wellington
Général dont les troupes ont pris la redoute en 1813.
Origine et histoire de La redoute
La redoute de Santa-Barbara fait partie du dispositif de fortifications implantées sur les pentes de la Rhune. Elle est établie à 137 mètres d’altitude dans le quartier de Lehenbiscay, sur un rebord de plateau qui domine le ruisseau de Lizuniaga, à environ 1 500 mètres au sud de l’église de Sare. De plan étoilé, l’ouvrage est protégé par un fossé large de 4,60 à 6,50 mètres et par un parapet intérieur long d’environ 180 mètres ; il s’inscrit dans un quadrilatère de côtés proches de 80 mètres. La redoute semble constituer la pièce principale d’un ensemble défensif local et a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1993. Durant la campagne des Pyrénées-Occidentales, elle fut défendue pendant la période 1793-1795 par Théophile de La Tour d’Auvergne ; détruite en 1795, elle fut reconstituée en 1813. Au cours des affrontements d’octobre 1813, l’ouvrage changea plusieurs fois de mains entre le 7 et le 13 octobre, puis fut finalement enlevé par les troupes de Wellington le 10 novembre 1813, au terme d’actions qui firent des pertes dans les deux camps. Implantée au sein du système de redoutes de la Rhune, Santa-Barbara contrôlait des voies d’approche et contribuait, par son relief et ses aménagements, à la défense rapprochée de l’infanterie ; comme d’autres positions de la chaîne, elle illustre les difficultés tactiques et logistiques liées à la guerre sur ces hauteurs.