Première attestation 1405 (≈ 1405)
Le fief de la Thibaudière est mentionné dans les textes.
1702
Construction du logis
Construction du logis 1702 (≈ 1702)
Date inscrite à la clé du portail et sur un piédroit de la porte.
3 juin 1996
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 3 juin 1996 (≈ 1996)
Le logis, les communs, la clôture et le pigeonnier sont inscrits.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Seconde moitié du XXe siècle
Restauration du domaine
Restauration du domaine Seconde moitié du XXe siècle (≈ 2075)
Travaux de restauration effectués sur le logis et les dépendances.
Patrimoine classé
Ensemble des bâtiments, à savoir : le logis, les murs de clôture, les communs et le pigeonnier (cad. E 109) : inscription par arrêté du 3 juin 1996
Personnages clés
Famille Mercier
Propriétaire du domaine au début du XVIIIe siècle.
Harcouet de Saint Vincent
Propriétaire du domaine après la famille Mercier.
Curé Royer
Propriétaire du domaine au début du XVIIIe siècle.
Origine et histoire
Le fief de la Thibaudière est attesté dans les textes dès 1405. La maison noble paraît remonter au début du XVIIIe siècle : la date 1702 est inscrite à la clé du portail et sur un piédroit de la porte entre la tour et le logis. Une description du logis figure dans un acte rédigé entre 1684 et 1700, mais le bâtiment actuel daterait vraisemblablement du début du XVIIIe siècle, lors de la possession par la famille Mercier ou au moment de sa reprise par Harcouet de Saint Vincent ou le curé Royer. Certaines notices évoquent toutefois une origine au XVIIe siècle, reflétant la diversité des attributions chronologiques. Il s’agit d’une demeure bourgeoise classique, siège d’une exploitation rurale. Le manoir se compose d’un corps de logis rectangulaire desservi par un escalier à vis ; les étages sont organisés en trois pièces chacun. Au rez-de-chaussée, une cuisine d’époque Renaissance a conservé des éléments d’origine. Le domaine comprend un pigeonnier daté du XVIIe siècle et un porche du XVIIIe siècle ; au pied du pigeonnier se trouve un jardin à l’italienne agrémenté de topiaires. Des restaurations ont été effectuées dans la seconde moitié du XXe siècle. Le logis, les communs, la clôture et le pigeonnier ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 3 juin 1996.