Lanterne des morts de Château-Larcher dans la Vienne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Lanterne des morts

Lanterne des morts de Château-Larcher

  • 14 Rue de la Mairie
  • 86370 Château-Larcher
Lanterne des morts de Château-Larcher
Lanterne des morts de Château-Larcher
Lanterne des morts de Château-Larcher
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Lanterne des morts de Château-Larcher
Lanterne des morts de Château-Larcher
Lanterne des morts de Château-Larcher
Crédit photo : Jochen Jahnke 16:20, 28. Nov. 2008 (CET) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Lanterne des Morts : classement par liste de 1840

Origine et histoire de la Lanterne des morts

La lanterne des morts de Château-Larcher, située dans le cimetière, est un monument du début du XIIIe siècle construit en pierres de taille d’un calcaire courant. L’ensemble, haut de 8,5 mètres, se compose d’un piédestal surmonté d’un fût cylindrique de 5 mètres posé sur une base cubique où se trouve un petit autel. À la base, une porte en plein cintre permet l’accès intérieur et, selon la tradition, une pierre saillante au‑dessus des cinq marches qui mènent au piédestal servait autrefois d’autel. La colonne est couronnée d’un lanternon coiffé d’un cône bombé recouvert d’écailles et, depuis 1840, coiffé d’une croix de Malte. Sous ce cône s’ouvrent quatre baies étroites en plein cintre, fortement ébrasées et orientées vers les quatre points cardinaux, tandis qu’une toute petite ouverture dans le cône, juste au‑dessus du tore, devait permettre l’évacuation des fumées. Une ouverture rectangulaire basse permettait la manœuvre du fanal pour l’allumage. La lanterne, classée sur la première liste des Monuments historiques en 1840, illustre une typologie dont la fonction a fait l’objet de diverses hypothèses — phare pour les voyageurs, enseigne signalant un cimetière ou dispositif apotropaïque — mais il est vraisemblable qu’il s’agissait de fanaux funéraires. Dès l’Antiquité, la tradition d’entretenir une flamme au‑près des tombes perdure chez les premiers chrétiens, qui conçoivent la mort comme un passage de la lumière terrestre à la lumière céleste. Pour protéger et rendre visible cette flamme, on a parfois édifié des « bougies de pierre » plus solides et résistantes aux intempéries, capables d’abriter le feu et de le rendre perceptible de loin.

Liens externes