Lanterne des morts de Coussac-Bonneval en Haute-Vienne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Lanterne des morts

Lanterne des morts de Coussac-Bonneval

  • Le Bourg
  • 87500 Coussac-Bonneval
Lanterne des morts de Coussac-Bonneval
Lanterne des morts de Coussac-Bonneval
Lanterne des morts de Coussac-Bonneval
Crédit photo : Prooupy - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIVe siècle
Restauration possible
9 février 1939
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Lanterne des Morts : classement par arrêté du 9 février 1939

Personnages clés

Viollet-le-Duc Architecte ayant interprété la fonction spirituelle de la lanterne.

Origine et histoire de la Lanterne des morts

La lanterne des morts de Coussac‑Bonneval, située dans la commune éponyme en Haute‑Vienne, est élevée en moellons de granit hourdés au mortier. L'édifice associe une base quadrangulaire, pourvue d'un autel orienté vers le couchant, à une partie supérieure de section octogonale. La partie haute du prisme octogonal est terminée par huit petites piles en pierre de taille entre lesquelles s'ouvrent autant de baies, et surmontée d'une pyramide terminale à huit pans. La lanterne comporte ainsi huit fenêtres destinées à laisser passer la lumière, et sa hauteur totale est d'environ six mètres. Les usages attribués à ce type d'édifice font l'objet de plusieurs interprétations : phare pour guider le voyageur, simple dispositif d'éclairage ou monument à visée spirituelle pour les morts, interprétation évoquée notamment par Viollet‑le‑Duc. La présence fréquente d'un autel, l'implantation au cœur des cimetières et la faible capacité d'éclairage immédiat militent en faveur de la fonction funéraire. La datation de la lanterne est incertaine : certaines sources l'attribuent au XIIe siècle, d'autres au XIVe siècle. Il est probable qu'une restauration au XIVe siècle, peut‑être liée à une épidémie de peste dans la région, explique cette divergence de datation. Le monument a été classé au titre des monuments historiques le 9 février 1939.

Liens externes