Le vieux pont suspendu à Bono dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine urbain Pont Pont suspendu

Le vieux pont suspendu

  • D101E Le Vieux Pont
  • 56400 au Bono
Pont suspendu de Bono
Le vieux pont suspendu
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Le vieux pont suspendu
Crédit photo : Toubabmaster - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Pont (non cadastré) : inscription par arrêté du 17 novembre 1997

Origine et histoire du Pont suspendu

Le vieux pont suspendu, appelé aussi pont suspendu du Bono, a été construit en 1840 sur la commune du Bono. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 17 novembre 1997. Réservé aujourd'hui aux piétons, le trafic automobile a été reporté sur le pont Joseph-Le-Brix situé à 300 mètres. Le passage du Bono appartenait à l'abbaye de Saint-Gildas de Rhuys jusqu'en 1669, année où le chevalier Pierre de Montigny le racheta aux moines le 19 mars. La décision de construire un pont au confluent de la rivière du Bono et de la rivière d'Auray fut prise en séance du conseil municipal d'Auray le 25 août 1835, et l'ingénieur des Ponts et Chaussées Laurent fut chargé d'en dresser les plans. Le projet, chiffré à 22 000 francs, fut financé par une subvention royale de 10 000 francs et par l'établissement d'un péage concédé au constructeur. Le 30 mai 1837, le roi Louis-Philippe Ier promulgua l'ordonnance fixant les conditions légales de la concession, qui précisait notamment que la durée serait déterminée par le préfet sur un billet cacheté ouvert après l'adjudication en faveur du soumissionnaire offrant le plus fort rabais. L'ordonnance fixait aussi les tarifs du péage : 5 centimes pour une personne, 10 pour un cheval et son cavalier, 25 pour une charrette chargée et attelée, 30 pour un chariot de roulage, 5 centimes par bœuf, vache ou âne, et 2,5 centimes pour un veau, un porc ou un mouton. La concession fut attribuée le 30 décembre 1838 pour une durée de 98 ans à monsieur Le Pontois, qui réalisa l'ouvrage avec la subvention. L'entreprise Le Pontois acheva la construction le 23 septembre 1840 et le pont fut inauguré le 1er octobre 1840. Des réparations s'avérèrent nécessaires dès 1859 puis en 1863, et une tempête en décembre 1865 provoqua d'importants dégâts, entraînant l'interdiction de circulation. Après des travaux deux ans plus tard, une ouverture partielle permit une reprise limitée du trafic, puis la traversée fut restreinte à cinq piétons simultanément. La structure subit de graves avaries en 1865 ; le pont fut finalement reconstruit en 1869 par l'entreprise Forget, qui procéda en 1870 à une vaste modernisation. Lors de ces travaux, les câbles porteurs furent remplacés par des câbles deux fois plus épais (700 fils contre 360 auparavant), le tablier fut entièrement reconstruit en acier en remplacement des poutrelles en bois, et des contre-câbles reliant le tablier aux piles furent installés. Dix-huit mois après le début des travaux, le pont rouvrit à la circulation. Les établissements F. Arnodin effectuèrent d'autres réparations à l'été 1925 : remplacement des câbles porteurs, ajout de deux sous-longrines sous les poutrelles du tablier, renforcement des poutrelles par des tirants et remplacement des garde-corps. Ces interventions permirent au pont de rester en service jusqu'aux années 1990, date à laquelle il fut de nouveau fermé pour des raisons de sécurité. Une restauration engagée en 2005-2006, d'un coût de 720 000 euros dont 50 000 euros de dons, entraîna le démontage de l'ouvrage, ne laissant que les deux piles en attente des nouveaux éléments. À l'été 2006 le pont reprit du service. Sur le plan technique, le système de câble continu passe sous la chaussée dans une galerie d'amarrage.

Liens externes