Les Causeurs de l'Île de Sein à l' Île-de-Sein dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Menhirs

Les Causeurs de l'Île de Sein

  • Place François-Le-Sud
  • 29990 Ile-de-Sein
Les Causeurs de lÎle de Sein
Les Causeurs de lÎle de Sein
Les Causeurs de lÎle de Sein
Les Causeurs de lÎle de Sein
Les Causeurs de lÎle de Sein
Les Causeurs de lÎle de Sein
Crédit photo : Hesed - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Érection des menhirs
1874
Répertoriage des sites
1er avril 1901
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Deux menhirs dits Les Causeurs (non cadastré ; domaine public) : classement par arrêté du 1er avril 1901

Personnages clés

H. Le Carguet Historien ayant répertorié les sites néolithiques de l'île en 1874.

Origine et histoire des Causeurs de l'Île de Sein

Les Causeurs sont deux menhirs en granite blanc à gros grain situés sur la commune de l'Île-de-Sein, dans le Finistère. Ils constituent les seuls vestiges mégalithiques encore debout parmi les onze sites d'occupation néolithique répertoriés sur l'île en 1874 par H. Le Carguet. Ces pierres se dressent à proximité de l'église et étaient vraisemblablement intégrées à un ensemble incluant le tumulus du Nifran. À la fin du XIXe siècle, leur déplacement avait été envisagé pour la construction de la nouvelle église Saint-Collodan, mais ils ont finalement été conservés in situ. Les menhirs sont classés au titre des monuments historiques depuis le 1er avril 1901. Ils mesurent respectivement 2,30 m et 2,80 m de hauteur. Vus de profil, leur silhouette évoque deux personnages en pierre, d'où leurs noms bretons Ar Fillistérien — distinguant le petit et le grand causeur — et Ar Prégourien, « les prêcheurs ». Au XIXe siècle, ils étaient implantés sur un run, ou butte, entourée de pierres dressées formant un possible cromlech. Sur l'île et ses îlots proches, d'autres vestiges ont été signalés : une allée couverte sur l'îlot de Kerlaourou, quatre autres menhirs et le tumulus du Nifran répertoriés par Fréminville et du Châtelier. Des sépultures ont été mises au jour lors de la réparation de la digue du port en 1899, et des tuiles, tessons d'amphore et un petit bronze témoignent également d'une présence romaine. Selon une tradition locale, les proches d'un malade frappé de fièvre déposaient neuf galets enveloppés dans son mouchoir au pied des menhirs ; la personne qui ramassait ces galets prenait alors la fièvre à sa place.

Liens externes

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