Les Pierres Plates de Locmariaquer dans le Morbihan

Patrimoine classé Mégalithes Pierre

Les Pierres Plates de Locmariaquer

  • Les Pierres Plates
  • 56740 Locmariaquer
Les Pierres Plates de Locmariaquer
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Crédit photo : Jean-Charles GUILLO - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public de l'Etat

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Le dolmen (cad. I 841) : classement par liste de 1889

Origine et histoire des Pierres Plates

Les Pierres-Plates (breton : ar Vein Plat) sont une allée couverte située à Locmariaquer, dans le Morbihan. En 1813, Maudet de Penhoët fit fouiller le monument ; un membre de son équipe, M. Dubois, en dressa un plan et releva des gravures que Penhoët interpréta comme des écritures phéniciennes. En 1814, Fréminville visita le site avec Joachim Renaud et fut le premier à nommer le monument « Pierres‑Plates ». Lors d’un retour en 1816, Fréminville constata que l’allée couverte était presque entièrement détruite. En 1866, deux membres de la Société polymathique du Morbihan ne retrouvèrent que deux dalles gravées et en firent des estampages. L’État acquit le monument en 1892 aux hospices d’Auray, puis le fit déblayer et restaurer ; il est classé au titre des monuments historiques depuis 1889. En 1942, la construction de bunkers du Mur de l’Atlantique menaça le site, l’organisation Todt ayant déjà détruit plusieurs monuments voisins pour récupérer des pierres.

Des vestiges du tumulus restent visibles. L’allée couverte, longue de 27 à 28 mètres, est délimitée par trente‑huit orthostates et recouverte de douze tables de couverture ; elle est coudée, suivant d’abord une orientation sud‑sud‑est sur les quinze premiers mètres puis s’orientant au sud‑sud‑ouest, avec l’entrée au sud‑est. La largeur varie : environ 1,20 m dans la partie sud, 2 m à mi‑parcours et 1,80 m au niveau de la cloison interne. Au niveau du coude, côté sud, se trouve une cellule latérale rectangulaire de 1,40 × 2,80 m délimitée par trois orthostates. La chambre terminale, à peu près carrée d’environ 2 m de côté, est séparée du reste de l’allée par une pierre dressée formant cloison. Closmadeuc estime que le monument comportait à l’origine quarante‑huit dalles‑supports et vingt tables de couverture. Deux dalles de couverture en orthogneiss, très régulières et visibles à l’extrémité de la chambre, pourraient résulter d’une réutilisation ; les dalles de béton observées proviennent des restaurations de 1892 et 1921.

Le « menhir indicateur » jouxtant l’entrée est un pseudo‑menhir dressé en 1936 par Le Rouzic ; aucun témoignage n’atteste sa présence antérieurement. Cette pierre, comme plusieurs tables de couverture, porte de nombreuses cupules et correspond à une dalle qui, au XIXe siècle, était couchée en travers de l’accès au couloir et pouvait être une ancienne dalle de couverture.

Douze orthostates présentent des gravures ; la comparaison entre le relevé de Dubois et les dalles encore visibles laisse supposer qu’une dalle gravée a disparu depuis 1813. Le motif le plus fréquent est de type scutiforme, souvent sous la forme de cartouches divisés verticalement et ornés de cercles et de motifs en forme de « fer à cheval ».

Maudet de Penhoët trouva le monument rempli de terre, ce qui le conduisit à penser qu’il avait déjà été fouillé ; il y recueillit quelques ossements humains et une urne funéraire. Lors des travaux de 1892 furent mis au jour des fragments de trois ou quatre vases en terre cuite de facture grossière, deux ou trois percuteurs en quartz et une vingtaine de silex travaillés. Le style des poteries découvertes suggère une construction vers la fin du IVe millénaire av. J.‑C. ou au début du IIIe millénaire av. J.‑C.

Liens externes