Logis de Bouchereau à Macqueville en Charente-Maritime

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de Bouchereau à Macqueville

  • 5 Rue du Château
  • 17490 Macqueville
Crédit photo : Mj.galais - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction du donjon roman
XVIe siècle
Rénovation post-guerres
XVIIe siècle
Aménagements intérieurs
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Logis, y compris son décor de lambris à l'étage (cad. C 1353) : inscription par arrêté du 14 avril 1997

Origine et histoire du Logis de Bouchereau

Le logis de Bouchereau, dit aussi Bourg-Charreau, est situé à Macqueville en Charente-Maritime. Bourg-Charreau pourrait avoir été, dès les XIIe-XIIIe siècles, le siège d'un château important doté d'un donjon roman, mais la seigneurie n'apparaît dans les textes qu'en 1419. Le château s'organise autour d'une vaste cour quadrangulaire bordée de communs tardifs et accessible par un portail daté de 1791 ; le logis occupe le centre de l'ancienne cour tandis que des chais du XIXe siècle masquent sa façade nord. Le bâtiment forme un rectangle aux murs étayés par des contreforts plats aux angles et sur le côté sud ; bâti en moyen appareil, il conserve, au moins dans sa moitié occidentale, le vestige d'un donjon rectangulaire. On y reconnaît des baies géminées, des meurtrières d'éclairage et une voûte en berceau brisé, vestiges qui laissent penser qu'il fut probablement ruiné au cours des guerres de Cent Ans puis remanié pour la première fois vers 1598. De cette campagne datent les deux échauguettes cylindriques à culot mouluré et toit en poivrière élevées aux angles de la façade sud ; cette même façade a été percée ultérieurement de baies rectangulaires en travées et d'une porte d'entrée encadrée de pilastres et d'un entablement. L'intérieur révèle une dichotomie : la moitié orientale est d'une construction plus tardive (XVIIe-XVIIIe siècle ?), tandis que la moitié occidentale conserve l'état d'origine. À l'étage, un aménagement du XVIIe siècle subsiste, comprenant des cheminées en pierre moulurées dont le trumeau est orné d'un paysage peint, ainsi que des lambris de hauteur décorés de motifs losangés, rayonnants ou en pointe de diamant. La charpente de la portion ouest présente un type ancien avec bois à arêtes abattues, bagues décoratives et jambettes courbes. L'immeuble est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 14 avril 1997.

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