Logis de l'Éclopard à Gensac-la-Pallue en Charente

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de l'Éclopard à Gensac-la-Pallue

  • 75 Chemin Chemin Boisne
  • 16130 Gensac-la-Pallue
Logis de lÉclopard à Gensac-la-Pallue
Logis de lÉclopard à Gensac-la-Pallue
Logis de lÉclopard à Gensac-la-Pallue
Logis de lÉclopard à Gensac-la-Pallue
Logis de lÉclopard à Gensac-la-Pallue
Crédit photo : Rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1537
Vente de la terre
1640
Construction du logis
1789
Période révolutionnaire
1986
Inscription monument historique
Fin du XIXe siècle
Construction des communs
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. C 443) : inscription par arrêté du 31 décembre 1986

Personnages clés

François de Mortemer Ancien propriétaire ayant vendu la terre de l'Éclopart en 1537.
Henri Bernard Acheteur de la terre de l'Éclopart en 1537.
Nicolas Prévostière Propriétaire ayant fait construire le logis vers 1640.
Marie Prévostière Fille de Nicolas Prévostière, apporta la terre en dot à Philippe Guillemeteau.
Philippe Guillemeteau Époux de Marie Prévostière, famille propriétaire jusqu'après la Révolution.

Origine et histoire du Logis de l'Éclopard

Le logis de l'Éclopart, parfois orthographié Éclopard, se situe à Gensac-la-Pallue (Charente) et constituait une dépendance de la seigneurie de Roissac. La terre de l'Éclopart fut vendue par François de Mortemer à Henri Bernard en 1537, puis passa aux Prévostière ; c'est Nicolas Prévostière qui fit édifier le logis au début du XVIIe siècle, vers 1640. Sa fille Marie apporta la terre en dot à Philippe Guillemeteau, et la famille Guillemeteau en conserva la propriété jusqu'après la Révolution. Le logis a été inscrit au titre des monuments historiques le 31 décembre 1986.

Le bâtiment principal, à un étage, s'élève au centre d'une vaste cour bordée latéralement de communs édifiés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle dans le même style. L'ensemble a un plan en parallélogramme et est cantonné aux angles de pavillons coiffés de toits à pans couverts de tuiles. La porte d'entrée est surmontée d'une corniche portée par deux pilastres cannelés qui reposent sur des soubassements et sont interrompus par des chapiteaux ; la table au-dessus de l'entrée est ornée de trois motifs géométriques. Les lucarnes de la façade, qui éclairent les combles, sont couronnées de frontons cuvillignes coiffés d'un pot à feu, enrichies de pilastres cannelés et soulignées par une rangée de denticules. La façade postérieure présente des baies à meneaux à l'étage ; sa porte centrale est encadrée de pilastres coupés par des demi-chapiteaux et supporte une corniche en saillie, la table étant décorée de quatre motifs géométriques disposés symétriquement de part et d'autre d'une agrafe.

Liens externes