Logis de la Barre à Villejoubert en Charente

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de la Barre à Villejoubert

  • Les Combelles
  • 16560 Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Logis de la Barre à Villejoubert
Crédit photo : Guiguilacagouille - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1ère moitié XVIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Logis, y compris les restes de la porte d'entrée au Nord du logis ; pigeonnier ; trois tours ; vestiges des fortifications, à l'Ouest du logis (cad. C 335, 336) : inscription par arrêté du 30 avril 1990

Origine et histoire du Logis de la Barre

Le logis de la Barre, également appelé château de la Barre, se situe à Villejoubert (Charente), à 16 kilomètres au nord d’Angoulême. Le fief, mentionné pour la première fois en 1487, a vraisemblablement donné naissance à l’hôtel seigneurial à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Implanté au sommet d’une source, le logis se trouve à 400 mètres au nord de l’ancien castrum d’Andonne, à 500 mètres au sud de l’ancienne voie romaine vers Montignac et à 1,3 km au sud‑ouest du bourg de Villejoubert. La seigneurie appartint à la famille Horric, de confession protestante, dont on retrouve les armes sur la porte d’une tour, puis passa vraisemblablement par vente à François Gourdin avant d’être transmise en 1771 à la famille Duboys de la Bernarde. Pendant la Révolution, Louis Robert Duboys de La Barre fut considéré comme émigré ; le domaine fut vendu en 1796 à Pierre Dubois, qui le revendit en 1803 à Louis Robert Duboys de Labarre, dont la famille conserva la propriété jusqu’en 1990. Le 30 avril 1990, le logis, les vestiges du portail d’entrée au nord, trois tours, le pigeonnier et les restes des fortifications furent inscrits au titre des monuments historiques.

Le logis s’organise autour d’une cour fermée par des dépendances disposées dans un espace triangulaire, le corps de logis étant placé à l’est. De plan rectangulaire allongé du nord au sud, il est cantonné à l’est par deux tours : une tour ronde crénelée au nord et une tour carrée au sud. Sur l’élévation ouest, une tour carrée contenant l’escalier à vis occupe le centre ; elle s’appuie, côté cour, sur une tour ronde en encorbellement dont la base moulurée est composée de huit tores au‑dessus de la porte du logis. Une petite tour carrée, légèrement plus haute que la grosse tour ronde, est accolée à cette dernière et abrite également un escalier à vis. Au-delà d’un chemin se remarquent deux tours rondes partiellement arasées. La porte du logis présente un pourtour ouvragé.

À l’intérieur, plusieurs pièces conservent des cheminées monumentales médiévales et des boiseries du XVIIIe siècle. La cour, fermée à l’ouest par des communs, s’ouvre au nord par un portail dont subsistent des vestiges. Au nord de l’ensemble se trouve une fuie octogonale partiellement arasée : son intérieur est circulaire et percé de sept rangées de boulins ; à l’ouest, on observe les vestiges d’une fuie plus ancienne de plan circulaire. À l’est, le logis donne sur une terrasse occupée par un jardin agrémenté d’une piscine. Le site est privé et ne se visite pas.

Liens externes