Logis de la Favrière à Nueil-sur-Argent à Nueil-les-Aubiers dans les Deux-Sèvres
Patrimoine classéDemeure seigneurialeLogis
Logis de la Favrière à Nueil-sur-Argent
La Favrière
79250 Nueil-les-Aubiers
Propriété privée
Frise chronologique
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
…
2000
1315
Première mention
Première mention 1315 (≈ 1315)
La Favrière est mentionnée pour la première fois.
XIVe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIVe siècle (≈ 1450)
Édification du logis rectangulaire et de l'enceinte fortifiée.
XVe siècle
Cheminées en granit
Cheminées en granit XVe siècle (≈ 1550)
Ajout d'un ensemble de cheminées en granit dans le corps de logis.
Fin du XVIe siècle
Ajout de la galerie
Ajout de la galerie Fin du XVIe siècle (≈ 1695)
Construction de la galerie Renaissance avec des arcatures doriques et des portes classiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Corps de logis ; galerie renaissance ; tour contenant l'escalier faisant corps avec sa tourelle d'angle ; escalier ; enceinte avec ses tours (cad. D 152 à 154) : inscription par arrêté du 16 décembre 1987
Origine et histoire du Logis de la Favrière
La Favrière est mentionnée dès 1315. Incluse dans des bâtiments de ferme, elle se compose d'un logis rectangulaire auquel s'adjoint une galerie formant un retour d'équerre, le tout compris dans une enceinte fortifiée. Au point de jonction des corps de bâtiment, une tour carrée, qui dépasse l'ensemble, abrite un escalier monumental à mur‑noyau. La galerie, sur deux niveaux — un étage ouvert et un étage fermé — présente des arcatures inscrites dans des travées doriques et, datant de la fin du XVIe siècle, s'ouvre à ses deux extrémités par des portes d'inspiration classique. Une troisième porte de même style s'ouvre dans la tour et une tourelle en surplomb, bâtie en brique, complète l'élévation. Le corps de logis conserve un ensemble de cheminées en granit du XVe siècle. Un exemple aussi bien conservé de galerie Renaissance est très rare dans le département.