Logis de la Pinsonnière à Beaulieu-sur-Layon en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de la Pinsonnière à Beaulieu-sur-Layon

  • Rue Saint-Vincent
  • 49750 Beaulieu-sur-Layon
Crédit photo : Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1780
Construction du logis
1798
Vente de la propriété
1984
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures ; portail d'entrée avec sa grille sur la rue Saint-Vincent ; salon au rez-de-chaussée avec son décor de lambris (cad. AE 539) : inscription par arrêté du 6 décembre 1984

Personnages clés

Jean-Charles Pinson Capitaine de la Milice bourgeoise d'Angers, propriétaire initial.
Guérin du Mas Commissaire des guerres de passage à Angers, prêteur pour la construction.
Jacques Jary Architecte probable du logis.
Pierre-Charles Joubert Maire de Beaulieu-sur-Layon, acquéreur du logis en 1798.

Origine et histoire du Logis de la Pinsonnière

Le logis de la Pinsonnière est une maison située à Beaulieu-sur-Layon, dans le département de Maine-et-Loire. Jean-Charles Pinson, capitaine de la Milice bourgeoise d'Angers, hérita d'une terre à Beaulieu de son beau‑père et tuteur. Le 13 mai 1780, il emprunta 1 700 livres à Guérin du Mas, commissaire des guerres de passage à Angers, pour faire construire un hôtel sur cette terre. À la même époque vivait à Beaulieu un certain Jacques Jary, qualifié d'architecte sur les registres de baptême de ses enfants; il est probable que Jary ait construit la Pinsonnière entre 1780 et 1788, comme il avait apparemment réalisé l'hôtel Desmazières en 1779. Durant la Révolution, par acte du 27 ventôse an VI (17 mars 1798), Pinson vendit la propriété à Pierre‑Charles Joubert, alors maire de la commune, et à son épouse Marie‑Charlotte Aimée Paulmier, dont l'habitation voisine avait été incendiée. La vente se fit pour la somme de 12 300 livres. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1984. Des informations complémentaires sont disponibles dans la base Mérimée et sur les portails consacrés aux monuments historiques et à l'Anjou.

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