Logis de la Villatte à Ansac-sur-Vienne en Charente

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de la Villatte à Ansac-sur-Vienne

  • Route d'Angoulême
  • 16500 Ansac-sur-Vienne
Logis de la Villatte à Ansac-sur-Vienne
Logis de la Villatte à Ansac-sur-Vienne
Logis de la Villatte à Ansac-sur-Vienne
Crédit photo : Rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du logis ; escalier en vis situé à l'angle des ailes Nord et Ouest du logis ; escalier en bois à balustres situé dans la partie centrale de l'aile Nord du logis ; chapelle avec son plafond à caissons située dans l'aile Ouest du logis (cad. D 50) : inscription par arrêté du 8 mars 1991

Origine et histoire du Logis de la Villatte

Le logis de la Villatte, situé à Ansac-sur-Vienne (Charente), est un ancien logis seigneurial inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 mars 1991 ; la chapelle dotée d’un plafond à caissons se trouve dans l’aile ouest. Il fut le siège d’une importante seigneurie liée à la famille Pontbriand : François de Pontbriand, né à Saint‑Malo, soldat et nommé maire de Limoges en 1473, épousa en 1475 Mathive Formier, héritière du fief et de la baronnie dotée d’un sénéchal et des droits de haute et basse justice. François de Pontbriand fut ensuite ambassadeur en Italie, intendant des travaux du château de Chambord, gouverneur de Blois et maître d’hôtel de François Ier ; il mourut en 1521. La baronnie passa par sa fille Antoinette à Marin de Montchenu, puis, par l’aînée de ses petites‑filles Marie‑Salomé, à Claude de Chateauvieux, comte de Confolens. Le logis ne servit pas de résidence principale à ces détenteurs et fut vendu en 1786 à l’amiral Alexis Poute avant d’être vendu comme bien national.

Le bâti s’organise autour d’un château en L précédé d’une cour de dépendances accessible par un portail surmonté de créneaux et ouvrant sur une basse‑cour entourée de communs remaniés et transformés en logements. Dans la cour se trouve une galerie du XVIe siècle, tronquée vers 1830, qui conserve trois arcades reposant sur des piles rondes. Le logis comprend une aile ouest du XVe siècle, rattachée à une aile en retour d’équerre plus récente ; à l’angle de ces deux ailes se situe un escalier en vis, et l’aile sud contient un escalier en bois daté du XVIIe siècle. L’élévation nord de l’aile est appuyée par une tour ronde et deux petites tours carrées arasées ; à l’extrémité sud de l’aile ouest subsiste la base d’une vaste tour oblongue. La fuie ronde, aujourd’hui sans toiture, rappelle l’importance originelle du fief. De nombreux aménagements ont par ailleurs été apportés au logis au XIXe siècle.

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