Logis de Saint-Amant-de-Bonnieure en Charente

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis de Saint-Amant-de-Bonnieure

  • Le Bourg
  • 16230 Saint-Amant-de-Bonnieure
Logis de Saint-Amant-de-Bonnieure
Logis de Saint-Amant-de-Bonnieure
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
1562
Destruction du presbytère
Fin du XVe siècle
Construction initiale
1629
Incorporation du presbytère
1780
Vente du logis
21 mars 1983
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures (y compris la charpente) ; escalier en vis de la tourelle ; poutres peintes de la grande salle du rez-de-chaussée (cad. D 761) : classement par arrêté du 21 mars 1983

Personnages clés

Guy Dexmier Constructeur du logis à la fin du XVe siècle.
Jacques Rioux Propriétaire ayant vendu le logis en 1780.
Pierre de Montalembert Marquis ayant acquis le logis en 1780.

Origine et histoire du Logis

Le logis de Saint-Amant-de-Bonnieure, gentilhommière de la fin du XVe siècle, est situé au sud de l'église et abrite aujourd'hui la mairie. Il aurait été construit au XVe siècle par Guy Dexmier, puis transmis par succession et mariage avant d'être vendu en 1780 par Jacques Rioux au marquis Pierre de Montalembert. En 1629, l'ancien presbytère, ruiné par les Protestants en 1562, fut incorporé au logis. Le bâtiment a été classé monument historique par arrêté du 21 mars 1983. Le logis se compose de deux corps de bâtiments en équerre; l'aile nord est traversée par un passage ouvert à l'est par un arc surbaissé et, vers l'ouest, par une porte charretière et une porte piétonne, la porte cochère étant surmontée d'un écusson martelé. Dans la cour, les façades sud et ouest sont percées de plusieurs fenêtres aux embrasures moulurées, tandis que les autres façades ont été agrandies à une époque plus récente. Une porte de style gothique flamboyant, surmontée d'un gâble en accolade et encadrée de pinacles polygonaux ornés de crochets, s'ouvre sur cette façade. La tourelle renferme un escalier à vis. L'une des grandes salles du rez-de-chaussée conserve une charpente et un plafond à solives apparentes portant d'importantes traces de peinture, alternant motifs géométriques et floraux, éléments eux aussi protégés par l'arrêté de 1983.

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