Logis du Chancelier à Montrésor en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Logis

Logis du Chancelier à Montrésor

  • 23 Grande-Rue
  • 37460 Montrésor
Logis du Chancelier à Montrésor
Logis du Chancelier à Montrésor
Logis du Chancelier à Montrésor
Logis du Chancelier à Montrésor
Crédit photo : Joël Thibault - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Les façades et les toitures (cad. A 331) : inscription par arrêté du 18 juin 1962

Origine et histoire du Logis du Chancelier

Le logis du Chancelier, appelé aussi Hôtel du XVIe siècle, est un hôtel particulier de Montrésor implanté au centre du bourg, à proximité du château. Orienté nord-sud, il occupe l'ouest de l'éperon rocheux qui porte le château ; la Grande Rue, creusée dans le tuffeau, les sépare. Construit en 1581 comme dépendance du château, le logis porte sur une pierre de chaînage d'angle l'inscription « 1581 » et le nom « F. de Batarnai ». Si cette gravure peut indiquer la date d'achèvement, elle ne peut être attribuée à François de Batarnay, fils d'Imbert, qui est mort en 1513. Loué à la gendarmerie en 1860, l'édifice en devint le siège ; le comte Xavier Branicki en devint propriétaire en 1869 et le bail fut prorogé. La gendarmerie occupa encore les lieux et un bâtiment voisin dans les années 1970 avant de déménager en 1993. À l'issue de la restauration, la commune aménagea le logis en mairie et en bibliothèque et reçut en 1997 le prix départemental des Rubans du Patrimoine pour ces travaux. Les façades, la toiture et les lucarnes ont été inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1962. L'édifice est précédé à l'ouest d'une terrasse ; sa façade orientale est surélevée par rapport à la rue en contrebas. Cette façade orientale est dominée à l'est par deux grandes lucarnes à meneaux en pierre, décorées de feuillages, dont le linteau est orné de rosaces, et coiffées d'un gâble à décor Renaissance. À l'angle sud-est se trouve une tourelle en encorbellement portée par un cul-de-lampe. À l'exception de la façade est, qui a reçu un enduit moderne lors de la restauration, les autres murs conservent leur appareillage en petits moellons. Les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage ont été modernisées ; le comble, les lucarnes et la tour d'angle furent restaurés à l'identique dans les années 1990.

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