Lycée Alphonse-Daudet de Nîmes dans le Gard

Patrimoine classé Patrimoine urbain Lycée

Lycée Alphonse-Daudet de Nîmes

  • 3 Boulevard Victor-Hugo
  • 30000 Nîmes
Lycée Alphonse-Daudet de Nîmes
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Lycée Alphonse-Daudet de Nîmes
Crédit photo : Abderitestatos - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Construction initiale
1807
Aile et chapelle
1822-1824
Agrandissement hospice
1875-1880
Transformation en palais
1880
Horloge et rotonde
1881-1885
Transformation en lycée
1966
Nom du lycée
2007
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

En totalité, le bâtiment de l'ancien hospice devenu palais des arts construit par Charles Durand sur le boulevard avec une aile en retour ainsi que les façades et toitures de l'ensemble du lycée et des cours, mais à l'exclusion des parties contemporaines de l'actuel lycée Alphonse Daudet (cad. EX 37) : inscription par arrêté du 4 juillet 2007

Personnages clés

Charles Durand Ingénieur ayant élevé l'aile côté boulevard et construit une chapelle.
Simon Durant Architecte ayant agrandi l'hospice avec des loges pour les aliénés.
Granon Architecte ayant aménagé les ailes sur le boulevard et en retour d'équerre.
Lucien Feuchère Architecte ayant mené les travaux d'adaptation pour le lycée.
Alfred Randon de Grolier Architecte ayant mené les travaux d'adaptation pour le lycée.
Auguste Augière Architecte ayant conçu l'horloge de la rotonde.
Marcel Mérignargues Artiste ayant décoré l'horloge de la rotonde.

Origine et histoire du Lycée

Le bâtiment a été édifié à l'origine comme hospice au XVIe siècle, formé d'édifices disparates dans le faubourg Saint-Antoine, hors les murs, et incluant l'ancien hôpital Ruffy. La démolition des remparts a placé l'hospice sur le boulevard et contribué à l'aspect hétéroclite de ses façades. En 1807, l'ingénieur Charles Durand fut chargé d'élever l'aile côté boulevard, de construire une chapelle en retour d'équerre et d'aménager une galerie couverte autour de la cour. Au rez-de-chaussée, de larges arcades abritaient des boutiques qui constituaient une ressource financière importante pour l'hospice ; ces arcades furent fermées lors de la transformation en lycée. Sous la corniche, une frise à métopes et triglyphes reproduisant cent vingt scènes et allégories évoquant la médecine, la charité et des activités professionnelles orne la façade néoclassique conçue par Durand. L'hospice fut ensuite agrandi par des loges destinées aux aliénés, construites en plan semi-circulaire à l'arrière des cours par Simon Durant entre 1822 et 1824. En 1874 fut décidée la transformation du site en « palais des arts » regroupant musée, collection Gower, bibliothèque, mont de piété, académie et écoles de dessin. Les aménagements des ailes sur le boulevard et en retour d'équerre furent confiés à l'architecte Granon et exécutés de 1875 à 1880, avec la création d'un hall décoré et d'escaliers monumentaux. Le projet de palais des arts évolua cependant quand la municipalité choisit en 1881 de transférer le lycée dans ces locaux ; des travaux d'adaptation furent menés par Lucien Feuchère et Alfred Randon de Grolier, et le lycée fut achevé en 1885. L'ensemble bâti fut organisé autour d'un vaste bâtiment en croix qui divise la masse en quatre cours ; son intersection contient un escalier central logé dans une tour carrée et deux autres cours se trouvent au nord. L'aile de Durand et le bâtiment en retour d'équerre furent conservés, tandis que la chapelle de Durand fut démolie ; la cour d'honneur reprend celle de l'ancien hospice. Les espaces intérieurs furent répartis de manière fonctionnelle : classes et réfectoire au rez-de-chaussée, dortoirs à l'étage. Dans les années 1880, la rotonde d'angle face aux arènes reçut une horloge originale attribuée à l'architecte Auguste Augière et décorée par Marcel Mérignargues, avec symboles zodiacaux, allégories et un clocheton renfermant un petit carillon. Le projet de transformation impliqua par ailleurs le réemploi de colonnades et la construction de préaux soutenus par des colonnes en fonte ouvragées provenant de fonderies marseillaises. L'« hospice d'humanité » fut transféré sur la route d'Uzès, construction réalisée entre 1864 et 1874, et donnera plus tard naissance à l'hôpital général Gaston Doumergue lors de son déménagement en 1937-38. L'établissement prit le nom de lycée Alphonse-Daudet en 1966. Une grande partie du lycée est classée monument historique depuis 2007 et il a fait l'objet de rénovations partielles. Aujourd'hui le bâtiment témoigne des successives reconversions — hospice, hôpital, projet de palais des arts puis lycée — et de la superposition de styles et d'aménagements publics sur plusieurs siècles.

Liens externes