Mairie annexe du cinquième arrondissement

Photo de Mairie annexe du cinquième arrondissement

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Propriété de la commune

Période

2e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Les parties suivantes de la mairie du 5e arrondissement située 21 place du Panthéon, 1 rue Soufflot, 11-13 rue des fossés Saint-Jacques, 21 rue Clotaire : les deux ailes sur la place du Panthéon et la rue Clotaire en totalité, incluant tous les aménagements et décors portés d'origine, immeubles par nature, et y compris les grilles extérieures, les façades et toitures des ailes sur la rue des fossés Saint-Jacques et traversant l'îlot, avec les grilles extérieures ainsi que les cages d'escalier, le sol de la cour et des passages couverts, ainsi que le monument aux morts, le tout situé sur la parcelle n° 37, figurant au cadastre section BJ, et tel que figuré sur les plans annexés à l'arrêté : inscription par arrêté du 8 juillet 2024

Origine et histoire de la Mairie du 5e arrondissement

La mairie annexe du 5e arrondissement de Paris se situe place du Panthéon ; son numéro est indiqué comme 13 ou 21 selon les sources. La construction a été décidée après une loi du 2 juillet 1844 et le bâtiment a été conçu par Jean‑Baptiste Guenepin, puis achevé pour l'essentiel en 1849 par Jacques Hittorff. L'aménagement intérieur a été réalisé par Pierre‑Victor Calliat entre 1866 et 1870 ; il s'est inspiré de la faculté de droit, située en vis‑à‑vis sur la place et datant de 1770. Rapidement jugé insuffisant, l'édifice a fait l'objet de travaux de reconstruction à partir de 1921. La façade a été inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 27 février 1925 ; un nouvel arrêté d'inscription du 8 juillet 2024 lui a succédé. La salle de mariage abrite un buste en marbre de Marianne réalisé par Wermare. La mairie comprend également une salle des fêtes et une salle Paul Pierrotet, nommée en référence au maire en fonction de 1906 à 1930. Entre 1932 et 1989, la bibliothèque Marguerite‑Durand occupait le dernier étage sous les toits. En décembre 1935, la mairie fut l'un des six lieux parisiens à accueillir la première diffusion publique de programmes télévisés en France. L'escalier d'honneur est orné d'un polyptyque de cinq grandes toiles tendues peintes par Henri Martin entre 1932 et 1935, représentant le jardin du Luxembourg. Selon la présentation de la mairie, ce polyptyque, réalisé en fin de carrière, illustre le mouvement post‑impressionniste et témoigne du talent d'Henri Martin pour le traitement de la lumière.