Mairie de Rennes en Ille-et-Vilaine

Patrimoine classé Patrimoine urbain Mairie

Mairie de Rennes

  • Place de la Mairie
  • 35000 Rennes
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Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'hôtel de ville, à l'exception des parties classées : inscription par arrêté du 13 septembre 1940 - Les façades et les couvertures de l'hôtel de ville (cad. A 1640bis) : classement par arrêté du 12 mars 1962 - Les parties suivantes de l'intérieur de l'hôtel de ville teintées en rose sur le plan annexé à l'arrêté : dans l'aile sud : le grand escalier d'honneur ; au rez-de-chaussée, le grand vestibule et la galerie voûtée située en arrière de l'escalier d'honneur ; au premier étage, le bureau des adjoints ; dans l'aile nord, l'escalier en bois à balustres ; au rez-de-chaussée, le vestibule du public ; au premier étage, le cabinet du maire, le bureau du secrétaire général et le bureau du secrétariat (cad. A 1640bis) : classement par arrêté du 23 août 1963

Origine et histoire de la Mairie

L'hôtel de ville de Rennes, édifice administratif du XVIIIe siècle, se situe place de la mairie, en face de l'opéra ; la station de métro la plus proche est République. Construit après le grand incendie de 1720, il a été édifié de 1734 à 1743 d'après les plans de Jacques-Jules Gabriel, premier architecte du Roi. L'édifice se compose de deux parties reliées par le beffroi : la partie sud, qui a toujours servi de maison commune, et la partie nord, qui a abrita le présidial puis le tribunal civil jusqu'en 1855. La partie nord a également accueilli en 1840 les facultés de droit et de sciences ; le cabinet de chimie, occupé notamment par le professeur Faustino Malaguti jusqu'en 1855, se trouvait dans l'actuel bureau du maire. L'hôtel de ville a été profondément transformé à diverses époques : remanié après la Révolution, il a été presque entièrement réaménagé de 1912 à 1914 et réinauguré par le président Raymond Poincaré, puis restauré après les dommages subis pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début du XXe siècle, sous la municipalité de Jean Janvier, Emmanuel Le Ray a réalisé d'importants travaux : il a notamment construit un escalier monumental dans le pavillon sud et modernisé les aménagements intérieurs pour les rendre plus fonctionnels. Jean Janvier le jugeait « indigne d’un chef-lieu, même de bien moindre importance que Rennes ». L'aile nord abrite le « Panthéon rennais », une salle mémorielle consacrée aux morts des deux guerres mondiales, de la guerre d'Algérie et de la guerre d'Indochine ; sa création a été décidée le 18 novembre 1918, l'architecte Emmanuel Le Ray en a assuré l'aménagement et le peintre Camille Godet a réalisé un décor peint de 26 mètres fondé sur des croquis ramenés du front ; les études préparatoires sont conservées par l'Union des Combattants d'Ille-et-Vilaine et la salle a été inaugurée le 2 juillet 1922. À l'étage de l'aile sud, un vestibule en portique à colonnes de marbre rose ouvre sur les salons d'honneur. Le bâtiment abrite la plupart des services municipaux : l'entrée des visiteurs se fait au rez-de-chaussée de l'aile nord, tandis que le bureau du maire, de son premier adjoint et de la directrice générale des services est installé au premier étage de cette aile. Au premier étage de l'aile sud se tiennent les réunions du conseil municipal, les mariages et les réceptions officielles, répartis entre deux salons d'honneur ; le reste des locaux accueille les bureaux des élus, des fonctionnaires, le cabinet du maire et des salles de réunion. Parmi les éléments décoratifs et mobiliers figurent le plafond du salon d'honneur, les blasons de Saint-Malo et de Montfort-sur-Meu dans ce salon, la cheminée et le miroir du petit salon, ainsi que le blason de la ville dans ce même petit salon ; les dates portées y indiquent la construction du bâtiment (1730) et la rénovation entreprise par Emmanuel Le Ray (1912). Sur la façade se trouve un cadran solaire avec analemme ; on remarque aussi une niche vide sous la tour de l'Horloge, l'escalier menant au clocher, la cloche elle-même et un dessin de bateau gravé dans l'escalier conduisant au toit, offrant une vue sur la place de la mairie depuis le clocher. La niche centrale, sous la tour de l'Horloge, recevait à l'origine une statue de Louis XV, détruite pendant la Révolution ; elle fut remplacée par un groupe sculpté de Jean Boucher représentant l'Union de la Bretagne à la France avec Anne de Bretagne agenouillée devant une allégorie de la France. Ce monument, qualifié de « monument de la honte nationale » par Breiz Atao, a été détruit en 1932 lors des célébrations du 400e anniversaire de l'Union de la Bretagne à la France ; l'attentat fut revendiqué par un groupe se disant Gwenn ha Du et l'œuvre ne fut jamais restaurée. Le bâtiment a fait l'objet de mesures de protection : un premier classement des façades en 1922 a été annulé, l'ensemble a été inscrit par arrêté le 13 septembre 1940, puis deux arrêtés de classement ont été pris les 12 mars 1962 et 23 août 1963.

Liens externes