Construction initiale Fin du XVe siècle (≈ 1595)
Édification de la maison avec une ossature en pans de bois et une façade sculptée.
Début du XVIe siècle
Achèvement de la construction
Achèvement de la construction Début du XVIe siècle (≈ 1604)
Finalisation des deux étages en encorbellement et des détails sculptés.
14 avril 1930
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 14 avril 1930 (≈ 1930)
Protection des façades sur rue et des toitures par arrêté.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures : inscription par arrêté du 14 avril 1930
Personnages clés
Perrinet Leboix
Cordonnier et propriétaire de la maison à la fin du XVe siècle, également détenteur d'un ban pour la vente sur la place du marché au blé.
Origine et histoire de la Maison, Rue Porte-Saint-Pierre
La maison Leboix se situe au 2 rue Porte-Saint-Pierre à Montluçon (Allier, Auvergne-Rhône-Alpes, France). Elle est une habitation de marchands et d’artisans, proche de l’église Saint-Pierre, qui appartenait à Perrinet Leboix, cordonnier, à la fin du XVe siècle. Perrinet Leboix détenait également un ban pour la vente sur la place du marché au blé (place François-Maugenest), voisine du marché des cuirs et des souliers. Le bâtiment date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle ; il présente une ossature en pans de bois et une façade sculptée. Au-dessus du rez-de-chaussée s’élèvent deux étages en léger encorbellement. La sablière moulurée, soulignée d’un cordon saillant, sépare le rez-de-chaussée du premier étage, lequel est organisé en six panneaux : trois panneaux supérieurs de hauteur double et trois panneaux inférieurs séparés par une entretoise horizontale qui sert d’appui à la fenêtre ouverte au centre. Les panneaux inférieurs comportent une ossature en croix de saint-André ; de chaque côté de la fenêtre, les panneaux supérieurs sont formés par deux croix de saint-André superposées. Les poteaux d’angle sont ornés de petits pilastres cubiques, terminés en haut et en bas par des moulures prismatiques et dotés, à mi-hauteur, de pinacles aigus à crochets. Ils sont surmontés de dés cubiques dont les moulures prismatiques saillantes forment des culots qui reçoivent la sablière de l’étage supérieur en encorbellement. Ces moulures, composées de deux listels séparés par une gorge, dessinent au-dessus de la fenêtre et des panneaux des linteaux arrondis à leurs extrémités. Le second étage reprend le même décor et la même disposition que le premier. La maison est partiellement inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 14 avril 1930 ; les façades sur rue et les toitures sont protégées.
