Maison, 32 Rue de l'Hommeau à Angers en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Maison classée MH

Maison, 32 Rue de l'Hommeau à Angers

  • 32 Rue de l'Hommeau
  • 49000 Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Maison, 32 Rue de lHommeau à Angers
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façade sur la rue de l'Hommeau et les toitures correspondantes ; pignon de la rue Vauvert (cad. G 586) : inscription par arrêté du 16 juillet 1963

Origine et histoire de la Maison, Rue de l'Hommeau

L'édifice, situé rue de l'Hommeau dans le quartier de la Doutre à Angers (Maine-et-Loire), est un hôtel particulier partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 juillet 1963. Il conserve d'importants éléments de maçonnerie datant probablement des derniers siècles du Moyen Âge (XIIe–XIVe ou XVe siècles). En fond de cour à gauche se trouve un corps de logis quadrangulaire à trois étages carrés, le dernier niveau étant écrêté, accosté latéralement d'un petit corps massé à pan arrondi lui aussi écrêté. Sa volumétrie verticale évoque celle d'un manoir-tour médiéval, malgré l'absence de modénature caractéristique de cette époque. Le corps de logis sur rue pourrait dater du XVe siècle, d'après une petite fenêtre à accolade sur le pignon gauche. L'ensemble a fait l'objet d'une restructuration et d'un rhabillage dans la seconde moitié du XVIe siècle ; de cette campagne datent notamment un corps d'escalier en vis et une petite galerie ouvrant sur la cour d'entrée. La galerie porte, sur un bandeau à deux fasces côté rue, la sentence gravée : « garde toi bien de tomber en affaires, peu sont amis en fortune contraire ». Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la demeure appartient successivement aux familles Gohier de la Jarrilaie, Guérin de Mouriou, de Boisrobert et Pinson (en 1769). Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, d'importants remaniements modifient la façade du corps de logis en fond de cour — dont le gros-œuvre est d'époque indéterminée — et rendent la partie droite autonome, desservie par son propre escalier. Plusieurs baies sont retouchées et les pièces intérieures sont réaménagées avec cheminées, lambris ornés de trophées ; deux dessus-de-porte dans la cage d'escalier, à décor stuqué étudié, indiquent probablement l'accès au salon et à la salle à manger. Les bâtiments annexes de service, en place sur le plan cadastral de 1840, semblent dater de la première moitié du XIXe siècle, et les couvertures des corps postérieurs ont été dénaturées en appentis, probablement au XIXe siècle.

Liens externes