Maison à empilage de planches de Jouandis en Dordogne

Maison à empilage de planches de Jouandis

  • 24440 Beaumontois en Périgord
Maison à empilage de planches de Jouandis
Maison à empilage de planches de Jouandis
Maison à empilage de planches de Jouandis
Maison à empilage de planches de Jouandis
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Maison à empilage de planches de Jouandis
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Maison à empilage de planches de Jouandis
Maison à empilage de planches de Jouandis
Maison à empilage de planches de Jouandis
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Maison, à l'exclusion de l'appentis du XXe siècle (cad. D 258) : classement par arrêté du 21 octobre 1997

Origine et histoire

La maison à empilage de poutres de Saint-Germain, à Sainte-Sabine-Born, est un bâtiment rectangulaire implanté à flanc de colline et édifié entre le XIVe et le XVIIe siècle. Son soubassement en maçonnerie, utilisé comme cave, supporte une superstructure de bois qui, à l'origine, reposait sur des blocs de silex non équarris. Le bâtiment est réalisé par empilage de madriers assemblés aux angles à mi-bois ; l’étage sous comble suit le même principe constructif. L’intérieur se compose de deux pièces séparées par une cloison en pans de bois. Ce mode de construction appartient au type régional des maisons à empilage de poutres du Nord-Agenais, élevées par empilement de rondins équarris dans un pays de bois, à la limite du Périgord. Le repérage de ces maisons a été initié en 1971 par François Fray puis poursuivi par l’association des Amis du Pastourais, qui en a recensé 53. Elles sont principalement concentrées autour des cantons de Villeréal et de Castillonnès et se rencontrent aussi vers Issigeac, Villeneuve-sur-Lot et Marmande, avec de nombreux exemples dans les vallées du Dropt et du Tolzac. Une étude dendrochronologique a montré que ces constructions ont été réalisées majoritairement entre le dernier quart du XVe siècle et le début du XVIe siècle. Plusieurs exemplaires ont été inscrits ou classés au titre des monuments historiques ; entre février 1991 et janvier 1992, sept maisons à empilage ont ainsi reçu une protection. La maison de Saint-Germain est classée, à l’exception de son appentis. Pour la même commune, l’Inventaire général signale six autres maisons à empilage. L’intérêt de cet ensemble tient à sa valeur ethnologique et archéologique et à la rareté de ce système constructif dans la région.

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